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La malchance de Pérez

Pour Sergio Pérez (Red Bull), la saison devient de plus en plus problématique. Alors qu’il courait à domicile, où une grande partie des tribunes étaient remplies de fans venus le soutenir, sa course s'est arrêtée dès le premier virage. Un accrochage, dont il n'est pas responsable, avec Leclerc (Ferrari) a causé tellement dégâts à sa voiture que l'équipe a décidé de ne pas le renvoyer en piste après un arrêt aux stands. C'est un coup dur pour Pérez : pour le Mexicain, chaque point compte pour maintenir sa deuxième place au championnat des conducteurs et, par la même occasion, conserver son siège chez Red Bull. Et à propos de son siège...

Ricciardo revient en force

Le candidat principal pour remplacer Pérez chez Red Bull n'est autre que Daniel Ricciardo, qui a interrompu son année sabbatique pour remplacer Nyck De Vries au sein de l’équipe sœur de RedBull, AlphaTauri. Le retour de Ricciardo fut entravé par une fracture à la main, subie lors du GP des Pays-Bas. La semaine dernière, le retour du pilote australien à Austin ne fut pas couronnée de succès, et c’est le moins que l’on puisse dire… Au Mexique, Ricciardo a en revanche livré une remarquable prestation, à bord d’une AlphaTauri étonnamment compétitive.

Après s'être qualifié en quatrième position, il a su garder longtemps derrière lui les Mercedes, normalement plus rapides, pour finir la course en septième position, après de multiples duels palpitants. Il remporte ainsi ses premiers points de la saison et hisse son équipe à la huitième place du championnat des constructeurs. Après cette course, on comprend facilement pourquoi Ricciardo est favorisé pour le siège chez Red Bull par rapport à son coéquipier Tsunoda, le jeune Japonais ayant percuté Piastri (McLaren) à deux reprises, perdant ainsi sa huitième place.

Norris exécute une course parfaite

Lando Norris (McLaren) devait se ressaisir après une qualification décevante qui l'a relégué en dix-septième position au départ. Grâce à une stratégie agressive avec des pneus tendres pour remonter le peloton en début de course, le drapeau rouge provoqué par l'accident de Magnussen (Haas) est tombé au moment idéal, permettant au Britannique d'utiliser des pneus neufs pour remonter. Il a fini cinquième, avec 10 secondes d'avance sur son coéquipier Piastri (qui partait septième). Les spectateurs l’ont, et à juste titre, élu « Pilote du Jour », avec 29,5 % des votes.

Drame chez Aston Martin

Si Aston Martin (et notamment Fernando Alonso) avait commencé la saison en force, avec ce que l’on peut quasiment considérer comme la deuxième voiture la plus rapide du plateau, l'équipe semble maintenant clairement distancée dans la course au développement. Mais même une voiture relativement lente ne peut expliquer le désastre au Mexique : alors qu’Alonso se plaignait dès le début du mauvais équilibre de sa voiture, il a finalement dû abandonner, tandis que Lance Stroll (parti depuis la voie des stands) fut accroché par Valtteri Bottas à cinq tours de la fin après une audacieuse tentative de dépassement. Aston Martin se retrouve ainsi à 20 points de McLaren au championnat des constructeurs, tandis qu'Alonso perd sa quatrième place au classement des pilotes au profit de Carlos Sainz (Ferrari).

Les statistiques les plus marquantes

Avec sa 16ème victoire de la saison, Max Verstappen a battu son propre record de l'année dernière, et cela, alors qu’il reste encore trois courses à disputer. Avec ses 491 points, il a également largement surpassé son record de 454 points de 2022, tandis que ses 51 victoires à ce jour, égalent celles d'Alain Prost durant toute sa carrière. Sebastian Vettel est troisième sur cette liste avec 53 victoires, un chiffre encore atteignable pour Verstappen avant la fin de l’année. A ce jour, le pilote ayant remporté le plus grand nombre de victoires reste Lewis Hamilton, avec 103 victoires. Verstappen, pour sa part, est également en lice pour le pourcentage de victoires le plus élevé sur une saison, un record détenu depuis 1952 par Alberto Ascari, qui avait alors remporté 6 des 8 courses, soit 75 % des Grand-Prix. Charles Leclerc, qui célébrait samedi sa 22ème pole position, a dû, dimanche, et pour la 11ème fois consécutive, céder sa première place lors de la course.