Verstappen, champion ! 

Max Verstappen a été sacré champion du monde pour la troisième fois ce samedi, lors de la course sprint, alors que son coéquipier Sergio Pérez a fini dans le bac à gravier le rendant statistiquement hors course pour le titre. Bon à savoir : seul le beau-père de Verstappen, Nelson Piquet, avait jusqu'à présent remporté ses trois titres un samedi. Ainsi, Verstappen rejoint les rangs de Piquet, Lauda, Sewart, Brabham et nul autre qu'Ayrton Senna, et ce au jeune âge de 26 ans.

La domination de Verstappen en chiffres 

Il serait faux de dire que Red Bull a dominé la saison 2023. En effet, c'est surtout Max Verstappen qui a dominé le championnat : avec encore cinq courses à disputer, Pérez accuse un retard de 209 points ! L'écart record à la fin d'une saison est de 155 points et cela remonte à 2013, entre Vettel (Red Bull) et Alonso (Ferrari)... Verstappen a également battu le record du plus grand nombre de tours en tête (détenu jusqu’à présent par Vettel avec 739 tours), alors qu’il reste encore cinq GP à disputer ! Le Qatar était la 14ème victoire consécutive de Verstappen depuis la pole, un nouveau record. Et il reste encore plusieurs records que le Néerlandais pourrait battre cette année : le plus de podiums (18), le plus de victoires (15) et le plus grand nombre de points (454).

Une course éprouvante 

Le circuit de Losail, récemment réaménagé au Qatar, s'est révélé destructeur pour les pilotes comme pour leurs machines. En raison de l'impact exceptionnellement élevé des vibreurs sur les pneus, la FIA a imposé une limite de 18 tours par jeu de pneus pendant la course, imposant de facto un minimum de 3 arrêts aux stands. Pourtant, ce n'était pas la course au plus grand nombre d'arrêts aux stands : ce record est toujours détenu par le Grand-Prix de Zandvoort qui s’est déroulé en août.

La chaleur du désert a également eu un impact sur les pilotes, avec Logan Sargeant (Williams) contraint d'abandonner avant la fin, et de nombreux autres pilotes peinant à sortir de leurs voitures en raison de l’extrême déshydratation. Plusieurs pilotes ont eu besoin de soins médicaux. Lance Stroll (Aston Martin) a notamment admis avoir failli perdre connaissance au volant. Un élément que la FIA et la F1 devront certainement prendre en compte lors d’une prochaine course dans cet émirat arabe.

Chaos dû aux pénalités 

L'incapacité à se concentrer en raison de la déshydratation, était également l'explication donnée par Lance Stroll pour ses deux pénalités résultant de plusieurs infractions aux « track limits » : comprenez que les quatre roues de sa voiture ont dépassé les lignes blanches du circuit. Mais Stroll n'était pas le seul fautif, car Alexander Albon (Williams) a également reçu une pénalité de 10 secondes, tandis que Sergio Pérez et Pierre Gasly (Alpine) ont eu 15 secondes ajoutées à leur temps de course. Cela a rendu la course assez chaotique à suivre, en plus de tous les arrêts obligatoires aux stands.

Hamilton commet une erreur 

Le chaos a également régné au départ, lorsque Lewis Hamilton (Mercedes) a pris un départ fulgurant depuis la troisième place, avant de ne laisser que trop peu de place à son coéquipier George Russell dans le premier virage. Une collision était donc inévitable, avec Hamilton contraint à l'abandon. Russell a subi des dégâts, mais a réussi à finir quatrième. Il est rare qu’Hamilton commette une faute : le pilote britannique n'a dû abandonner qu'à six reprises dans sa carrière de 327 courses à la suite d'un accident survenu au premier tour. Rappelons qu’au Japon, les deux pilotes Mercedes s'étaient également heurtés... Serait-ce le début d'une nouvelle rivalité alors que Mercedes revient au sommet ?

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