En décembre, quelque 25.081 nouvelles voitures furent immatriculées, soit une augmentation de 12,3 % par rapport au même mois de l’année 2012. Sur l’année complète 2013, ce sont 486.065 nouvelles voitures qui furent insérées dans le trafic (486.737 en 2012). « Nous sommes tous satisfaits de cette année car nous avons vendus ce que nous pensions vendre », précise Luc Bontemps, CEO de la Febiac. « En comparaison avec nos pays voisins, nous nous situons dans une bonne position. Aux Pays-Bas par exemple, le marché est tombé de 25 % et ils ont immatriculé 380.000 voitures. »
Downsizing
Ce qui est frappant, c’est que les voitures électriques ou au CNG (gaz naturel) n’arrivent toujours pas à percer et que les voitures de société subissent le phénomène de « downsizing ». « Regarder le résultat global est une chose, mais il y a un downsizing clair des voitures de société en conséquence à l’avantage toute nature. Ceci a également pour effet de diminuer les émissions moyennes de CO2 des voitures de société d’environ 10 g, avec une moyenne générale de 124 g/km. Le marché des particuliers est depuis la fin des primes, nettement moins orienté vers les émissions de CO2 qui sont en moyenne, plus élevées de 10 g pour les voitures neuves des particuliers. Une constatation intéressante », ajoute Luc Bontemps.
Au niveau des voitures de société, les immatriculations ne baissent que légèrement, mais le mois de décembre était encourageant. Le marché de la moto reste, selon la Febiac, en dessous de son « niveau de bonne santé » de 25.000 exemplaires, avec en 2013, seulement 22.152 exemplaires. « La moto reste un produit de temps libres par excellence, mais gagne en reconnaissance et en succès en tant que produit de mobilité », ajoute-t-il.
Pour 2014, la Febiac table sur 490.000 voitures, de par une légère augmentation d’immatriculations de voitures de société.