Infiniti est à Nissan ce que Lexus est à Toyota : une marque de luxe qui cible le premium. Changer de nom permet de faire table rase de l’image de marque et d’offrir de nouveaux services. Nouveaux moyens, nouvelles ambitions ! La berline haut-de-gamme du constructeur se converti au diesel pour mieux coller à nos envies d’Européens jamais contents.
Raffinée malgré tout
La douceur ouatée de la grande berline nippone aurait pu mal s’accommoder d’une mécanique aux relents mazoutés et aux claquements divers et désordonnés. Voilà pourquoi le constructeur s’est donné le temps d’élaborer une mécanique raffinée et équilibrée. Ce V6 de 3 l, on l’a déjà vu sous une forme dégonflée sous le capot de la Renault Laguna Coupé. Ici, grâce à une transmission plus costaude qui permet plus de fantaisie, il gagne en muscle et affiche 238 chevaux pour un couple de 550 Nm. Largement suffisant pour perdre votre permis : 250 km/h et un 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. La consommation est annoncée à 7,5 l/100 km et les émissions de CO2 à 199 g/km. Infiniti équipe d’emblée sa berline d’une boîte automatique à 7 rapports.
Détails fignolés
Ce qui distingue cette berline de ses concurrentes européennes (BMW 5, Mercedes E, Audi A6), c’est son équipement de base : phares au Bi-Xénon, sièges électriques, caméra de recul, capteurs de parking avant et arrière, hifi avec disque dur, volant chauffant, molette permettant de définir le style de conduite (sport, normal, neige ou éco),… Quatre finitions supérieures sont néanmoins disponibles pour les plus exigeants. Le soucis du détail est également remarquable : chaque voiture est fournie avec un système actif annihilant les nuisances sonores et d’une climatisation (c’est une première) stimulant l’état d’éveil et évacuant le stress…