Le salon InterClassics est né il y a 23 ans à Maastricht. Deux décennies qui se traduisent par une grande expérience que les organisateurs ont décidé d’exporter à Bruxelles en 2015: « Outre le salon de Maastricht qui remporte un vif succès chaque année, nous cherchions à nous étendre afin de faire découvrir davantage le concept d’InterClassics à la Belgique ainsi qu’au Nord de la France » explique Erik Panis, directeur d’InterClassics.

C’est le plateau du Heysel qui a été retenus par les organisateurs pour organiser l’édition belge de cet événement très couru. En tant que principal parc d’exposition en Belgique, Brussels Expo offre une surface d’exposition modulable qui va permettre, dans les années qui viennent, d’évoluer en termes de mètres carrés. En effet, InterClassics entend bien attirer toujours plus de monde au fil des éditions.

Priorité à la qualité

Comme à Maastricht, l’InterClassics Brussels se concentre sur l’automobile haut de gamme. Et afin d’accueillir tous ces bolides au mieux, une grande attention est accordée à l’aménagement des lieux ainsi qu’à la présentation des différents modèles présents. Et outre l’exposition, il s’agit aussi d’un salon destiné au commerce de voitures anciennes durant lequel de nombreux modèles vont changer de propriétaire. InterClassics propose également des objets et accessoires liés à l’automobile, des pièces détachées ainsi que de la lecture.

Deux thématiques

Les légendes de Spa-Francorchamps

Bon nombre de grands pilotes considèrent le circuit de Spa-Francorchamps comme le plus beau du monde. Depuis le début des années 20, Spa-Francorchamps est irrémédiablement associé à mille et une anecdotes héroïques. Peu le savent mais les premières courses furent organisées sur une piste en terre battue. Le circuit avait alors été pensé par des aristocrates liégeois, dans la verdoyante région de Malmedy. La première grande épreuve à dimension internationale pour les monoplaces se déroula en 1925 lors du Grand Prix d’Europe. Sept voitures participèrent à cette épreuve. C’est Antonio Ascari, le célèbre pilote d’Alfa Romeo, qui remporta l’épreuve. En 1939, la direction imagine un virage unique appelé, à raison, le Raidillon. Les pilotes étaient obligés de couper le virage à très grande vitesse, ce qui ajouta au circuit un atout clairement visé par la direction: faire de Spa-Francorchamps l’un des circuits les plus rapides d’Europe.

Les microcars

Non, Daimler n’a rien inventé en lançant la Smart Fortwo à la fin des années 90. Dès les années 50, constructeurs allemands (Messerschmitt, BMW et Heinkel) et italiens (ISO Rivolta) conçoivent des voiturettes à deux ou trois places, mues par un petit moteur de moins de 1.000 cc. Celles-ci ont été créées principalement pour des raisons économiques à une époque où l’essence et les matériaux se faisaient rares. C’est surtout en Europe après la Seconde Guerre mondiale que ces voiturettes ont connu leur heure de gloire. Un petit pourcentage d’entre elles ont survécu à l’usure du temps et sont aujourd’hui bichonnées par leur propriétaire. Quelques dizaines de microcars pourront être admirées au Heysel durant cette édition 2016.

InterClassics 2016 (du 18 au 20/11/16) : Brussels Expo – Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles - www.interclassics.be