Avec son regard cinglant celui de la grande XJ, la XF a le regard perçant envers ses concurrentes teutonnes. Ce facelift lui redonne un élan de fraîcheur et rend son charme encore plus hypnotisant. Mais les modifications ne sont pas qu’esthétiques, comme en atteste notre récent test d’un prototype.

Un "petit" diesel

Pour bref rappel, la XF s’équipe d’une nouvelle motorisation diesel : ce 4 cylindres de 2.2 l développe quelque 190 chevaux (ou 163 ch sur notre marché, pour les bien connues raisons fiscales) au travers d’une nouvelle boîte automatique à huit rapports (dont le V6 diesel profite également). Ainsi équipée, la XF se révèle la Jaguar la plus frugale du moment, avec une consommation annoncée à 5,4 l/100 km, soit des émissions de CO2 de 149 g/km. Le reste de la gamme reste inchangé.

Regard perçant

D’un point de vue esthétique, la grande nouveauté, c’est ce nouveau regard. Finies les optiques semi-rondes, place à des éléments plus modernes et conférant un regard acéré à la belle Anglaise. Le capot ondule élégamment au gré de ses nouveaux reliefs. Les feux avant et arrière font appel à la technologie LED. Pour finir en beauté, Jaguar propose de nouvelles teintes, ainsi que de nouveaux jeux de jantes. Pour la XFR, la variante sauvage d’un demi-millier de chevaux, les boucliers percés et l’effet de diffuseur arrière annoncent fièrement les prétentions du bolide. Bigre !

Habitacle revu

L’atmosphère d’une Jaguar, si singulière, est probablement un argument percutant face à un client habitué aux sombres et sérieuses teutonnes. On ne change pas une équipe qui gagne, du moins, pas complètement, et c’est donc par petites touches que Jaguar a opéré pour revisiter son habitacle : les sièges procurent un maintien renforcé (une lacune du modèle précédent), le tableau de bord évolue subtilement et le système audio Bowers & Wilkins propose une puissance de 1200 Watts.