Kawasaki s'est penché sur sa Z1000SX, une sport tourisme qui nous revient encore plus aboutie pour sa troisième génération. Sa nouvelle carrosserie, plus sportive encore, reçoit un éclairage full LEDs. L'habillage, plus large, privilégie le confort, tout comme le plus grand pare-brise réglable sur trois positions. La selle s'élargit et s'épaissit dans le même but.
Sous sa robe, la Z1000SX dissimule son boitier de mesure inertielle Bosch IMU héritée de la ZX-10R, ainsi qu'une légion d’équipements électroniques telle que le KCMF (Kawasaki Cornering Management Function), le KTRC (Kawasaki Traction Control) ou encore le KIBS (système de freinage antiblocage intelligent Kawasaki). Bien entendu, le pilote peut choisir entre différents modes de puissances. Un tout nouveau tableau de bord avec un grand compte-tours et un tachymètre analogiques, ainsi qu’un affichage LCD multifonction finissent de souligner le renouveau numérique de la SX.
L'implication de Kawasaki en WSBK rejaillit directement sur la ZX-10 qui s'enrichit cette année d'une variante RR. Quelques évolutions moteur (carters renforcés, réduction des frottements, shifter à la montée et la descente des rapports…) accompagnent des roues Marchesini en aluminium forgé qui réduisent le poids non suspendu. Les freins héritent d'étriers monoblocs Brembo M50 avec des disques Brembo rainurés et également un maître-cylindre radial Brembo avec des durites aviations. La fourche Showa BFF et le montage horizontal du combiné arrière offrent de nombreux paramètres de réglage.
Au niveau électronique, la ZX-10RR impressionne par l'ampleur de son package, grâce à son IMU à six canaux. Il comprend les équipements suivants: KCMF - Kawasaki Cornering Management Function, S-KTRC - Sport-Kawasaki Traction Control, KEBS - Kawasaki Engine Brake Control, KLCM – Kawasaki Launch Control Mode, KIBS – Kawasaki Intelligent ABS Brake, System Power Modes…
Nouveauté plus importante, la ER6-F tire sa révérence et cède la place à une flatteuse Ninja 650. Explications. Si le bicylindre bien connu des ER-6 est maintenu, il est revu pour passer la norme Euro4 et voit sa consommation optimisée. Exit par contre le cadre des ER-6, et place à un cadre treillis en tubes d'acier inspiré de la H2, avec le moteur suspendu et un bras oscillant en aluminium articulé sur biellettes. Résultat, un poids limité à 193 kg!
Facile à prendre en mains avec sa hauteur de selle à 790 mm, la Ninja soigne son conducteur avec sa bulle réglable en trois positions et son tableau de bord mêlant compte-tours analogique et écran LCD multifonctions. La remplaçante de la ER-6N et basée sur la même architecture que la Ninja, la Z650 fera sa première apparition dans un bon mois, à Milan.