C’est le quotidien L’Echo qui l’annonce dans son édition de ce matin : les nuages s'amoncellent au-dessus de l’édition 2021 du Salon de l’auto bruxellois. En cause, l’incertitude quant à la situation sanitaire qui, plus que jamais, rend les importateurs et les filiales automobiles particulièrement frileux. S’ajoute à cela les nombreux salons et événements qui ont été annulés au dernier moment, comme celui de Genève en mars dernier. Des annulations qui, on s’en doute, coûtent beaucoup d’argent aux constructeurs.
Dans ce contexte peu réjouissant, des constructeurs ont donc décidé de prendre les devants et de d’ores et déjà annuler leur participation au salon bruxellois, sans même savoir s’il sera organisé. C’est le cas de Hyundai qui a été confronté à l’engagement de divers coûts initiaux en vue de sa participation au salon. Ce serait le cas aussi d’un second constructeur dont le nom n’a pas été révélé par la Febiac, l’organisateur du Salon.
Du côté de cette dernière justement, c’est ce 22 septembre que devrait être prise la décision d’organiser le Salon 2021 et, si c'est le cas, dans quelles conditions. Faire l’impasse sur la prochaine édition est un sacré challenge, dans un marché belge où l’on a coutume de dire que le salon équivaut à un tiers des ventes annuelles ! En outre, un autre risque se pose : si les absents réalisent tout de même une bonne année commerciale en 2021, quel est l’intérêt d’encore participer à un événement qui, manifestement, n’a aucun impact sur les ventes annuelles ? Un sacré dilemme pour les organisateurs de ce qui n'est rien d'autre que la plus grande foire commerciale du pays !