Selon nos collègues britanniques d’'Autocar, Land Rover veut étendre la gamme Defender vers le haut et vers le bas. Dès 2021, les Britanniques souhaitent commercialiser un modèle compact pour un prix de départ de 25.000 livres (soit 30.000 euros au taux de change actuel). Ce modèle serait développé en interne sous le nom de code L860. Il n'est d’ailleurs, même pas encore certain que ce dérivé s'appelle Defender ! La plate-forme de ce modèle proviendrait de la maison mère Tata, mais est en fait dérivée de la plate-forme du premier Evoque et du Freelander 2. Ce modèle est crucial pour la survie de Land Rover, car le marché est de plus en plus friand de SUV compacts et un tel modèle avec des émissions de CO2 inférieures, peut aider les Britanniques à réduire leurs émissions moyennes. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il y aura presque certainement une version hybride plug-in… Quant aux autres motorisations elles seront certainement électrifiées (mild hybrid).
Bête électrique
A l'autre extrémité, le groupe Jaguar Land Rover développerait un bulldozer de 100.000 £ (120.000 €), voire plus. Ce modèle pourrait être électrique et développé sur la nouvelle plate-forme MLA du groupe anglais. Celle-ci sera également utilisée par le successeur de la Jaguar XJ. Malgré le logo Defender, le monstre serait de taille à rivaliser avec des SUV de luxe comme l'Aston Martin DBX ou la Bentley Bentayga. Land Rover est convaincu que les capacités tout-terrain s'amélioreront à pas de géant grâce à la propulsion électrique. Le couple des moteurs électriques est beaucoup plus précis et plus facile à mesurer, de sorte que l’adhérence sur les surfaces difficiles est bien meilleure. Selon nos collègues d'Autocar, ce Defender demanderait encore un développement de minimum 4 ans.