La nouvelle est annoncé par nos confrères d’Autonieuws.be : comme les voitures modernes sont de plus en plus économes en carburant et que la voiture électrique émerge lentement mais sûrement, le gouvernement belge craint de perdre dans un avenir proche, une grande partie des revenus provenant des accises sur les carburants. 

Les nombreuses taxes basées sur le CO2 (ATN, contribution CO2, déductibilité fiscale) sont également en baisse car les émissions moyennes du parc automobile diminuent. Cette année, ce mouvement devrait s'accélérer en raison des normes strictes en matière de CO2 que l'Europe impose au secteur automobile. Le gouvernement belge doit donc rechercher de manière proactive, des revenus alternatifs au sein du secteur automobile : aujourd'hui, nous payons un total de… 20 milliards d'euros de taxes et d'accises pour le parc automobile ! 

Une taxe sur les pneus est une piste qui bénéficie apparemment d'un grand soutien. Chaque pneu aurait alors un sceau fiscal visible en fonction de son diamètre et de sa largeur. Toute personne achetant et important des pneus ou une voiture de l’étranger, serait également concernée par ce sceau.

Intelligent ?

En soi, nous comprenons l'idée, car elle contient une sorte de "justice" : les grosses voitures ont généralement des pneus plus gros qui s'usent plus vite, et leurs conducteurs devraient ainsi payer plus de taxes que ceux qui conduisent une petite voiture. Considérez cela comme une sorte de taxe kilométrique simplifiée. 

Mais il y a aussi des risques : les gens chercheront des pneus plus résistants. Ils sont généralement composés d'un caoutchouc beaucoup plus dur et offrent donc moins d'adhérence, surtout sur l'asphalte humide ou froid. D'autres reporteront trop longtemps le changement de leurs pneus ou ne voudront pas acheter de pneus d'hiver. Voilà qui n’est pas sans poser problème pour la sécurité routière. Mais de toute façon, rien n'est encore fixé et il reste encore pas mal de temps pour affiner l’idée !