Le nombre de Belges ayant obtenu un permis moto a fortement augmenté ces dernières années. D’après les chiffres de la Fédération Belge de l’Automobile et du Cycle (FEBIAC), en 10 ans, le nombre de Belges ayant obtenu un permis moto (de plus de 50 cc) a augmenté de 70%. L’année dernière, plus de 24.100 permis ont été délivrés, soit une moyenne de 465 par semaine ou 66 par jour.
Un succès dû aux bouchons…
Qu’est-ce qui motive nos compatriotes à prendre le guidon ? Les bouchons ! « Les Belges recherchent une alternative pour atteindre leur destination le plus rapidement possible en raison de l’augmentation des embouteillages », assure la FEBIAC, qui ajoute que « le deux-roues peut réduire fortement les engorgements sur notre réseau routier. Réalisée en 2011, l’étude Transport & Mobilité démontrait déjà que les embouteillages pourraient diminuer de 40 % si 10% des automobilistes optaient pour un deux-roues motorisé ». Les motos et scooters peuvent en effet remonter les files, à condition de ne pas dépasser les 50 km/h et que la différence de vitesse avec les autres véhicules soit inférieure à 20 km/h.
Intérêt fiscal
La FEBIAC rappelle également qu’il est « intéressant pour les particuliers d’utiliser le deux-roues motorisé car les kilomètres effectués pour les trajets domicile-travail sont fiscalement déductibles à 100 % alors qu’en voiture, ces trajets ne sont déductibles qu’à 75%. De plus, les vêtements pour motards et l’achat de la moto sont entièrement déductibles fiscalement si vous prouvez ces frais ».
Pas toujours besoin de permis…
On rappellera aussi qu’il n’est pas toujours obligatoire de passer un permis moto (A) pour conduire un deux-roues motorisé : les détenteurs d’un permis voiture (B) peuvent conduire une moto ou un scooter dont la cylindrée n’excède pas 125cc et dont la puissance ne dépasse pas 15 ch (11 kW). Les conducteurs doivent cependant posséder le permis B depuis deux ans au moins.