Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover, de la Renault 4 , de la Ferrari Testarossa et de la McLaren F1, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Citroën DS.
1. Des ingénieurs poussés à étudier l’étrange
Bien loin des produits dictés par le marketing que l’on connait depuis de nombreuses années maintenant, la Citroën DS est une vraie voiture d’ingénieurs. Il régnait au début des années 50 chez Citroën, une véritable effervescence qui poussait les ingénieurs à étudier l’improbable. De la ligne révolutionnaire à l’hydraulique commandant la direction, la suspension, la boîte de vitesses et les freins, en passant par des détails invraisemblables comme le volant monobranche et la capacité de rouler aisément sur 3 roues, la DS ne ressemblait à rien de connu et encore moins à une automobile.
2. La guerre avec les journalistes
Citroën avait une peur incontrôlable : celle de voir ses secrets dévoilés au public. Son vaisseau, Citroën le voulait unique et la marque craignait plus que tout, de voir la concurrence lui chiper ses idées. Alors lorsque l’« Auto Journal » s’est mis en tête de dévoiler en primeur la future Citroën, ce fut la guerre judiciaire. Contre vents et marées, les journalistes parvinrent à livrer des infos très précises avant la présentation officielle. De perquisitions en menaces, le procès dura 12 ans. Et Citroën dut admettre sa défaite.
3. Un moteur façon… Porsche 911 !
Le point faible de la DS, c’est son moteur issu de la Traction. Un moteur rugueux, fade et aux mugissements déplacés pour une si belle auto. A l’origine, il était pourtant question d’une toute autre mécanique : un 6 cylindres à plat ! Mais ce dernier, étudié avec un refroidissement par air et par eau, ne put jamais être fiabilisé.
4. Un moteur encore plus délirant
Bien conscient du point faible de sa DS, Citroën plancha sur d’autres solutions mécaniques. La plus marquante fut sans conteste le 4 cylindres en… V, 2 temps, de 1,8 litre. Originalité suprême : ce moteur était suralimenté par un compresseur… lui-même animé par un autre moteur thermique de 200 cm3 ! Ce moteur échoua aussi à l’épreuve de la fiabilité.
5. Une fiabilité épouvantable à ses débuts
A l’instar de la Traction 20 ans plus tôt, le développement de la DS coûtait, on s’en doute, une véritable fortune. A tel point que la voiture fut lancée dans l’urgence, au salon de Paris d’octobre 1955. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il manquait encore un peu de développement à la voiture. Si le succès était fulgurant, la frustration des premiers clients l’était aussi : l’hydraulique n’était clairement pas encore au point. Heureusement, la marque corrigea le tir par la suite.