Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO et de la Mercedes 300 SL, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Lamborghini Countach.
1. Un véritable camion à conduire !
Bruyante et épuisante à conduire, la Countach était un enfer au quotidien. Rajoutez à cela un habitacle surchauffé, une climatisation plutôt inefficace, des vitres latérales ne s’ouvrant que sur quelques centimètres, des commandes intraitables et une visibilité arrière quasi inexistante… En conduit sportive, le bilan était même effrayant : les pilotes eux-mêmes en avaient peur et qualifiaient la voiture d’« instable ».
2. Un nom qui vient de l’argot !
La légende veut que Paolo Stanzani, ingénieur chez Lamborghini, ait demandé à Marcello Gandini de dessiner la voiture la plus flamboyante possible. Lorsque le résultat fut mis sur la route, un employé aurait lâché « Countach », ce qui, en argot piémontais, signifie « Wouaw », « Incroyable » ! Il faut dire que les portes à ouverture en élytre étaient une première mondiale !
3. L’aileron était inefficace et non homologué !
Caprice d’un client propriétaire d’une écurie de Formule 1 (Walter Wolf pour ne pas le nommer), l’aileron arrière faisait plus de tort de que bien ! En effet, la Countach, en configuration classique, avait tendance à lever le nez à haute vitesse. Placer cet immense appendice ne faisait que renforcer le problème ! De plus, Lamborghini n’avait pas les moyens d’homologuer l’aileron, qui était donc une option « officieuse » : ces derniers étaient donc vissés sur le parking de l’usine, une fois la voiture sortie de chaîne…
4. Plus petite qu’une Renault Captur !
La Countach est, aux standards d’aujourd’hui, une… toute petite voiture ! Avec une longueur de 4,14 m, elle est en effet bien plus petite qu’une Renault Captur. En revanche, sa largeur (1,89 m) impressionne toujours aujourd’hui. Et culminant à 1,07 m de haut, elle est de près de… 20 cm plus basse qu’une Alpine A110 actuelle !
5. La voiture de presse était bidouillée !
En 1985, Lamborghini entend remettre les pendules à l’heure face à Ferrari qui vient de présenter la Testarossa. La Countach connait une nouvelle déclinaison : la LP5000 QV, soit avec un V12 réalésé à 5,2 litres et des culasses comptant 4 soupapes par cylindre. La puissance grimpe à 455 chevaux en Europe ! Pour enfoncer le clou, l’éditeur du magazine « Fast Lane » est embarqué dans une Countach au côté de Pierluigi Martini. Le compteur indiquera 325 km/h ! Mais Valentino Balboni, l’essayeur maison, avouera plus tard que la voiture avait été gonflée, avec une admission solidement préparée !