Jean-Francois Christiaens

18 JAN 2021

Les 5 secrets de la MGB, l’icône des 60’s !

C’est LE cabriolet anglais par excellence. La MGB, c’est quasiment la VW Golf des voitures anciennes : une automobile plaisante, bien construite, facile à réparer, disposant d’un très large réseau de spécialistes et increvable. Adulée aujourd’hui comme à l’époque, penchons-nous sur les secrets de sa réussite !

Après les 5 secrets des Citroën 2 CV,  Fiat Nuova 500Mini classiqueVW Golf , Porsche 911Ferrari 250 GTOMercedes 300 SLLamborghini CountachRange RoverRenault 4Ferrari TestarossaMcLaren F1Citroën DSJaguar Type EVolkswagen CoccinelleWillys MBCitroën TractionPeugeot 205Renault 5, Lada NivaMercedes 190Fiat PandaRenault 4CVVolvo 240BMW M1Ford T, Alfa Romeo GiuliettaPeugeot 203, Mazda MX-5, Renault Espace, Ford Fiesta et de la Renault Dauphine, continuons notre série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la MGB !

20210118114542mgb9.jpg

1. L’élève a dépassé le maître !

Vendue à plus d’un demi-million d’exemplaires sur 18 années de production, la MGB a longtemps hérité du titre de « cabriolet le plus vendu au monde » avant d’être détrônée par une certaine Mazda MX-5… qui s’en inspirait ! En effet, les ingénieurs Mazda responsables du développement, n’ont jamais caché s’être inspiré des roadsters britanniques (notamment une certaine Lotus Elan) lors du développement de la première génération… Notez toutefois que contrairement à la petite Japonaise, une version GT (coupé) de la MGB a vu le jour, dès 1965.

20210118114541mg4.jpg

2. Plus moderne qu’on ne le pense !

Si aujourd’hui, elle représente l’archétype du roadster traditionnel, la MGB était plutôt moderne lors de son lancement, en 1962 : monocoque, direction par crémaillère et surtout, zone de déformation programmée en cas de choc. Sur ce dernier point, c’était quasiment une première mondiale !

20210118114541mg8.jpg

3. Un moteur dont les origines remonte à… la fin des années 40 !

L’image de la MGB est indissociable de la sonorité rauque, un peu confuse, qui s’échappe de son échappement. N’en attendez pourtant pas des performances de premier plan : même à l’époque, la MGB n’était pas un modèle en la matière. Mais ce 4 cylindres « B Series », dont les origines remontent à la fin des années 40, a profité de nombreuses améliorations au fil des années pour devenir la machine souple et increvable qui a contribué au succès du modèle. D’autres moteurs seront proposés sur cette MG, comme un 6 cylindres 3 litres (MGC) et un magnifique V8…

20210118114540mg2.jpg

4. La V8 : une idée volée ?

Tout commence à la fin des années 60 avec un certain Ken Costello. Ce sujet britannique est un touche-à-tout de génie qui sait aussi bien piloter les voitures que les préparer et les construire. Il développe une version sportive de la MGB en lui glissant un V8 Oldsmobile sous le capot. Sa transformation ne passe pas inaperçue et l’état-major de la marque décide de faire de même, avec le V8 Rover fiabilisé. Une fois le produit finalisé, la marque tentera alors d’étouffer la production de Ken Costello ! Aujourd’hui, les versions Costello sont très recherchées, plus puissantes mais aussi, nettement moins fiables.

20210118114542mgv8.jpg

5. La voiture de collection facile par excellence

A l’instar des VW Coccinelle, la MGB est l’archétype de la voiture ancienne facile à vivre. A partir d’une carte grise, vous pouvez construire une voiture complète ! Absolument toutes les pièces sont refabriquées, y compris la coque, et à des tarifs franchement réduits. Rajoutez à cela un réseau de spécialistes très étendu et une mécanique robuste accessible au bricoleur du dimanche et vous comprendrez le succès du modèle, aujourd’hui encore…

20210118114543mg1.jpg

Vous cherchez un oldtimer ?

Vous êtes à la recherche d'un oldtimer? Découvrez nos annonces de véhicules anciens ici: 
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ