Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover, de la Renault 4 , de la Ferrari Testarossa , de la McLaren F1, de la Citroën DS et de la Jaguar Type E continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Volkswagen Coccinelle.

1.      La Coccinelle aurait pu naître sous… deux autres marques !

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En 1931, Ferdinand Porsche prend son envol comme indépendant avec un bureau d’études qui lui appartient. Il reçoit une première commande de Zündapp pour développer une voiture populaire. Ses premières esquisses laissent deviner déjà la Coccinelle. Finances dans le rouge, Zündapp décide d’abandonner le projet. Ferdinand Porsche présente alors son projet bien avancé à NSU qui est plutôt réceptif. La voiture ressemble de plus en plus à la Coccinelle mais une fois de plus, finalement, le client décline : NSU a besoin des chaînes de production pour ses motos toujours plus populaires.

2. Hitler et Ferdinand Porsche : qui appelle qui ?

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La légende veut que ce soit Hitler qui appelle Ferdinand Porsche pour lui concocter une petite voiture populaire économique. Mais il semblerait que ce soit plutôt le contraire : Ferdinand Porsche aurait contacté le Ministère des transports pour lui proposer son prototype, après avoir eu vent du projet d’Hitler, de développer une voiture pour le peuple. Hitler contacte alors le célèbre ingénieur et lui donne un cahier de charge précis et un délai très court : 10 mois !

3. Des coupons pour acheter une Coccinelle, soi-disant…

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Avec la Volkswagen, Hitler veut mettre l’Allemagne sur les roues. La petite Coccinelle devait être une sorte de Ford T allemande, une voiture économique et abordable pour (presque) tous. L’achat de la voiture est donc proposé de manière assez originale : les personnes intéressées pouvaient acheter un livret qu’elles complétaient par des coupons de 5 marks. Une fois le livret totalisant les 1.000 marks, elles pouvaient théoriquement se rendre dans une concession et repartir avec un modèle… Sauf qu’en 1938, Hitler a des projets plus belliqueux et toute l’industrie allemande se tourne vers l’armement. Les 300.000 ménages ayant acheté un livret et investi dans les coupons ne verront donc ni leur voiture, ni leur argent de retour…

4. Un britannique à la rescousse

Au lendemain de la guerre, l’usine de Wolfsburg est en grande partie détruite. Les Anglais remplacent les Américains au commandement et un certain major Yvan Hirst découvre deux prototypes, assemblés bénévolement par des ouvriers amoureux de leur travail. Séduit à la fois par le courage de ces hommes, mais aussi par les qualités de ces prototypes, il décide de remettre la chaîne de production en route. Nous sommes en 1948 et ce britannique ne s’imagine alors pas le succès que rencontrera ce modèle…

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5. Des débuts extrêmement complexes

Produire un produit à la chaîne dans un pays dévasté par la guerre, avec certains ouvriers encore sensibles au nazisme et d’une pauvreté absolue, n’est pas une mince affaire. Le chantier est immense pour le major britannique qui ne se départira pourtant jamais de son flegme et réussira l’impossible : relancer une industrie colossale dans un pays en ruine !