Fluide et élancé, ce concept en impose sur la moquette du salon de Tokyo. Long de 5,3 mètres, il profite de formes sportives et de détails de style, à l’instar des phares, qui en font un engin particulièrement séduisant. Dans l’habitacle, le festival se poursuit, avec des sièges en suspension, du cuir omniprésent et une technologie dite « sans contact ». L’homme n’a en effet plus besoin de presser des boutons pour commander telle ou telle fonction : « Une petite image holographique sur la console centrale indique la zone où le système est capable d’interpréter les gestes de votre main pour contrôler les fonctions audio et la ventilation. »
Pile à combustible et transmission intégrale
Doté d’une pile à combustible, ce concept carbure donc à l’hydrogène et ne rejette que de l’eau. Une technologie déjà aperçue sur les Honda Clarity et autres Toyota Mirai, mais qui se voit ici accouplée à une transmission intégrale : la pile à combustible répartit sa puissance (élevée, aux dires du constructeur qui n’en dit pas plus) sur les roues arrière ainsi que sur les moteurs incorporés aux roues avant. Cela permet un dosage précis de la puissance distribuée à chaque roue, ce qui devrait garantir stabilité, agilité et efficacité. Une véritable usine à gaz !
Bien entendu, en bon concept qui se respecte, cette Lexus s’en remet à la technologie de la conduite autonome, avec un système de « reconnaissance sophistiquée du trafic, de fonctions d’anticipation et de décision » qui devrait décharger le conducteur de la conduite, lorsque l’envie lui prend.