Lancée en 1972 et produite pendant 10 ans, la Série 5 E12 remplace la Neue Klasse. Le dessin, dû à Paul Bracq joue sur plusieurs thèmes : l’élégance, la sobriété et la sportivité. Un ADN qui sera d’ailleurs préservé pendant de nombreuses décennies ! Dans l’habitacle, il est aussi question de confort, avec de larges surfaces vitrées et des sièges fermes comme il faut, et de sport, avec une instrumentation bien dans l’axe du conducteur et une ergonomie étudiée.

4 cylindres pour débuter

Lors de son lancement, seules les 520 et 520i (4 cylindres de 115 ou 130 ch) sont proposées. Pour profiter du 6 cylindres, il faudra attendre la fin de l’été 1973, avec la 525. Très vite, la marque s’emballe au niveau des motorisations et la Série 5 monte en gamme avec la 528 (165 ch), tout en proposant un nouveau ticket d’entrée avec la 518 (90 ch).

Evolutions

En 1976, BMW procède à un facelift discret : après tout, la silhouette était si bien dessinée qu’il ne fallait pas gâcher le chef d’œuvre de Paul Bracq ! Les moteurs profitent également de quelques mises à jour : pointons notamment l’arrivée d’un 6 cylindres sous le capot de la 520 et une 528i qui passe à 184 chevaux ! Ainsi armée, la Série 5 est capable de rudoyer des sportives de renom et file à près de 210 km/h !


M535i

Mais la vraie tuerie, c’est la M535i lancée en 1979. L’allure se virilise et sous le capot, le 6 cylindres de 3,5 litres promet 218 chevaux pour 220 km/h ! Très vivante, cette BMW demande un pilotage très fin sur chaussée humide…

Aujourd’hui

Forcément, entre une version 4 cylindres à boîte automatique et une M535i, il existe un gouffre en terme d’agrément, de performances et… de prix ! Comptez environ 6.000 euros pour une 518 correcte à près de 50.000 euros pour une M535i absolument parfaite ! Entre ces deux extrêmes, une 528i nous paraît être le bon compromis : comptez un peu moins de 20.000 euros.

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