Pour ceux qui comme nous épluchent les chiffres d'immatriculation du marché, l'apparition d'un nom encore inconnu, Neco, n'aura pas manqué de susciter la curiosité.
Derrière ce nom, une dynamique entreprise basée aux environs de Courtrai qui, visiblement, se donne les moyens de ses ambitions. La société fait construire en Chine, dans quatre usines différentes, des scooters conçus en Italie. Première raison de leur réussite, des exigences de qualité qui sont obtenues par le choix de fournisseurs reconnus (Keihin, SKF, Yuasa,…) et un contrôle de qualité confié à des représentants de la société sur place. Deuxième condition pour atteindre le succès, un réseau étoffé et sérieux, avec un bon service après-vente. Pour avoir visité le siège de Neco à Gullegem et son stock de pièces, aucune crainte à avoir de ce côté!
Avec sagesse, la société a décidé de monter en puissance calmement, en bâtissant des fondations solides. Les produits Neco sont distribués pour le moment uniquement en Belgique et en France. La Hollande sera sans doute la prochaine étape, il faudra sans doute attendre encore un peu pour d'autres pays, pourtant très demandeurs.
La gamme surfe sur la vague néo-rétro avec un terriblement craquant Neco Abruzzi (Italia pour le marché français), réplique vraiment réussie d'une Vespa des années cinquante. Proposée dans des tons pastels qui lui vont bien, il dégage un charme fou. Dans un style custom qui n'est pas sans rappeler certaines productions Honda ou Aprilia (Shadow, Habana, Mojito,…), Neco propose le Borsalino, tandis que l'Agira s'inspire plutôt des Vespa actuelles. Ces modèles sont disponibles en 50 et 125cc, à des prix particulièrement attractifs: citons par exemple un Borsalino 50 pour 1299 €, ou un Abruzzi 125 pour 2299 €! Promis, nous essaierons quelques modèles de la gamme, histoire de mieux comprendre le succès de cette nouvelle marque!