Si Pagani n’a certes pas le pedigree de Ferrari ou Lamborghini, le petit constructeur italien n’a pourtant pas tardé avant de se tailler une réputation en béton armé dans le petit monde des supercars. Après une Zonda unanimement acclamée, voici la Huayra. Ne me demandez pas comment ça se prononce, mais je peux vous garantir que cette petite merveille devrait se révéler diabolique !

Summum de technologie

Si sa robe affiche une sensualité évidente, sachez qu’elle a été sculptée par les lois de l’aérodynamisme. En clair, il s’agit plus d’une flèche que d’un bunker ambulant ! Fine et efficace, son dessin est également sophistiqué, car il cache des volets qui peuvent modifier l’appui aérodynamique… De quoi se prendre pour un pilote de Formule 1 ! La technologie ne s’arrête pas là car la structure tubulaire est composée de carbone-titane… Voilà qui garantit une masse contenue de… 1.350 kg ! Et avec plus de 700 canassons sous le pied droit, vous ne devriez pas éprouver trop de difficultés à effacer les caravanes qui se baladent sur l’E411… Il n’y a plus qu’à imaginer le prix !

Adieu atmo, bonjour turbo…

Pagani comme les autres se voit contraint de passer par la case « downsizing », comprenez par là, diminution de la consommation en étranglant la cylindrée, mais augmentation des performances via une paire de turbos. Le résultat est stupéfiant : le V12 de 6 litres, développé par les maîtres de AMG (le département sport de Mercedes), fournit la bagatelle de 730 chevaux et un couple caterpilesque de 1100 Nm ! De quoi donner quelques sueurs froides à l’être humain derrière le volant, mais Pagani assure que la linéarité reste de mise et aucun temps de réponse ne sera à craindre. La boîte de vitesses, séquentielle, comporte 7 rapports. Pour le reste… Il ne nous reste plus qu’à l’admirer…