Au cas où vous ne le sauriez pas, il existe une journée mondiale du souvenir des victimes de la route. Cette journée mondiale a été instaurée en 2005 par l’Organisation des Nations Unies. Depuis lors, elle est commémorée chaque année le 3ème dimanche du mois de novembre dans de nombreux pays sur tous les continents. L’objectif est d’attirer l’attention sur l’ampleur des dégâts émotionnels et économiques causés par les accidents de la route.
4 conseils
À cette occasion, le Département « Infovictimes » de l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR) a compilé quelques obligations et conseils utiles pour faire face à « l’après-accident ». Les voici :
1. Déclarer son accident
Déclarer le plus rapidement possible l’accident à son assurance de responsabilité civile (RC) est essentiel, que l’on s’estime en droit ou en tort, afin que la compagnie puisse ouvrir un dossier et, s’il y a lieu, indemniser les victimes. En cas de blessures, il ne faut pas oublier d’informer également sa mutuelle.
2. Bien se renseigner sur les couvertures d’assurances
Lors de la déclaration d’accident, il est important de vérifier auprès de son courtier ou de sa compagnie d’assurances les différentes couvertures qui pourraient être activées. Si le conducteur a, par exemple, souscrit une assurance protection juridique (appelée aussi défense en justice), c’est cette assurance qui l’assistera dans la défense de ses intérêts.
3. Bien conserver tous les documents liés à l’accident
En vue de l’indemnisation, il est indispensable de constituer un dossier avec les justificatifs de frais et autres documents relatifs à l’accident (PV d’audition à la police, relevé des frais de déplacement, frais médicaux et pharmaceutiques avec décomptes de la mutuelle, rapports des médecins…), de les numéroter, les classer et d’en faire une copie à transmettre aux assurances.
4. S’orienter vers des professionnels spécialisés
Le choix des professionnels est important. Par exemple, la spécificité de la réparation du dommage corporel en fait une matière complexe qui nécessite l’intervention d’un avocat spécialisé en la matière ou, s’il y en a un, de l’assureur protection juridique. Il en va de même pour l’orientation thérapeutique en cas de syndrome de stress post-traumatique ou pour le processus de deuil. Selon l’analyse des besoins, l’équipe de l’AWSR peut fournir des renseignements sur les spécialisations. Plus d’informations sur www.victimesdelaroute.be