Traditionnel meeting de fin de saison, le Racing Festival met cette année à l’honneur trois pays : l’Angleterre, les Pays-Bas et la Belgique pour un festival de catégories : Monoplaces, GT, Tourisme, barquettes ou mini protos, il y en aura une fois encore pour tous les goûts.

D’outre-Manche nous viennent cette année deux séries : le Lotus on Track Trophy (avec un duo d’ex-pilotes F1 composé du miraculé Martin Donnelly et de celui qui a sauvé Niki Lauda des flammes, Arturo Merzario) dans lequel ont déjà brillé jadis des pilotes belges et, pour la première fois, la GT Cup. Cette compétition réservée aux pilotes non professionnels fait concurrence au British GT en réunissant régulièrement une quarantaine de bolides tels que Porsche, Ferrari, BMW, Dodge ou KTM.

Pour la deuxième fois cette année, nos voisins d’outre-Moerdijck débarquent à Francorchamps avec leur imposant et bruyant peloton du Dutch Supercar Challenge : L’occasion de voir ou revoir un plateau très hétéroclite composé de voitures issues de différents championnats : V8 Star, DTM, BRL, GT, Silhouette, Tourisme, les Néerlandais s’amusent avec tout ce qui roule pour notre plus grand plaisir aussi. Comme d’habitude, plusieurs teams ou pilotes belges sont de la partie et l’on devrait cette fois assister aux débuts de la Silhouette S2 du Prime Racing avec aux manettes le professeur Pierre-Yves Rosoux et ses élèves Jean-Pierre Lequeux et Jean-Marc Ueberecken. On attend également des prouesses de l’Aston Martin GT3 Gulf BRS d’Eddy Renard qui sera épaulé par le pilote de FIA GT1 Henri Moser. Objectif : un podium au général.

Habituée du Racing Festival, la North European Cup Formula Renault 2.0 aura cette année un attrait particulier pour les spectateurs belges puisque cette compétition est actuellement menée par un de nos compatriotes (Ludwig Ghidi du Keo Racing) en lutte pour le titre (il possède 26 points d’avance) face au Danois du team de Keerbergen KTR, Mikkel Mac. On pourra également suivre lors des trois manches les progrès du « rookie » de Charleroi Clemente Picariello (17 ans), vainqueur dans sa catégorie (les plus anciennes FR2.0) de la première course de sa carrière lors de ses débuts à l’occasion du dernier meeting à Most.

Enfin, n’oublions pas le Dunlop Special Open Trophy. Après des débuts laborieux lors des Spa Euro Race, le peloton a, comme promis, gonflé à une vingtaine d’autos avec en piste des Saker, Ultima, Radical, Westfield Aero ou encore Mazda MX5.

Avec onze départs en deux jours, dont huit sur la seule journée du dimanche, on ne devrait pas s’ennuyer lors de ce Festival de courses automobiles pour lequel l’accès est totalement gratuit.