La collaboration entre les groupes Renault-Nissan et Daimler a déjà donné ses premiers fruits : d’une part une Mercedes Classe A dotée d’un Diesel Renault et, d’autre part, un Renault Kangoo qui donne son squelette au Mercedes Citan. Mais il y a encore d’autres projets dans les cartons…

Dans le cadre du salon de Paris, les deux groupes ont en effet annoncé quelques nouveaux projets d’avenir. Ils développent ensemble une nouvelle famille de moteurs 4 cylindres à essence (de 90 à 115 kW), dotés d’une injection directe et d’un turbo. Ces propulseurs se retrouveront à partir de 2016 sous le capot de modèles Renault, Nissan et du groupe Daimler. 

En outre, Nissan et sa branche de luxe Infiniti pourront utiliser sous licence une nouvelle boîte automatique du groupe Daimler. Cette boîte sera produite à partir de 2016 au Mexique, chez Jacto, le partenaire de Nissan. La boîte sera couplée à un Stop & Start et sera dotée d’une commande « by wire » (sans lien mécanique entre le levier de changement de vitesse et la boîte).

Ce qu’on sait déjà

Ces deux dernières années, Renault-Nissan et Daimler ont également annoncé d’autres collaborations, notamment pour le développement de la nouvelle smart à 2 et 4 places ou de la prochaine génération de Renault Twingo. Sur nos photos, vous pouvez déjà apercevoir le prototype de la prochaine génération de smart fortwo, actuellement en phase de tests. On parle aussi chez Infiniti d’une compacte premium prévue pour 2015 et basée sur la plate-forme de la Classe A.

« Un flirt, mais pas de mariage »

Renault-Nissan et Daimler continuent à chercher de nouvelles possibilités de collaboration, mais une fusion entre les deux groupes n’est toutefois pas au programme. « C’est un bon flirt, mais ça ne deviendra pas un mariage », a déclaré Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan. D’après lui, la collaboration est un succès car les deux groupes opèrent indépendamment, mais sans se concurrencer.

« Les économies ne se comptent pas en millions mais en milliards d’euros », déclare de son côté Dieter Zetsche, le patron de Daimler. « Mais ça ne veut pas dire que nous sortirons notre calculatrice sur chaque projet pour mesurer les économies de chaque partenaire », précise-t-il.