A l'occasion de ce salon de Bruxelles, un parcours tout terrain a été établi devant les palais du Heysel pour mettre véhicules (et conducteurs) à l'épreuve. Invité par Audi, nous avons eu la chance d'en faire le tour dans une Audi Q7, dirigée de main de maître par le très sympathique et non moins talentueux Jean-François Hemeroulle, pilote attitré d'Audi. Impressionnant, le parcours alterne des passages sur cailloux et troncs d'arbre, un dos d'âne, des plans – vraiment – très inclinés et deux splendides montagnes russes fortement pentues…
C'est sûr, le Q7 n'est pas le tout terrain absolu : il a plus été conçu pour arpenter les longues avenues boisées que pour crapahuter hors des sentiers battus. Néanmoins, il a fait preuve d'une aisance stupéfiante sur un parcours pour le moins complexe. Même sans gamme courte, l'Audi n'a montré aucune faiblesse pour grimper souplement sur les deux très fortes côtes. En descente, notre pilote émérite avouait qu'une gamme courte aurait permis de soulager les freins, grâce à l'important frein moteur qu'elle procure.
Pour le passage sur terrain accidenté, la suspension pneumatique facilite les choses en proposant un mode tout en hauteur qui rehausse la garde au sol. L'inconvénient du système est qu'il faut dès alors abandonner toute idée de confort. Sur terrains glissants, lorsqu'une seule roue est motrice, l'électronique gère les différentiels pour envoyer la puissance sur cette roue plutôt que de faire patiner abondamment les trois autres.
Sur le plan incliné, les esprits sensibles (et même les autres !) craindront de basculer et de finir en tonneaux. Pour éviter pareil cauchemar, il est conseillé, en cas de danger imminent, de diriger les roues vers le bas de la pente. Enfin, en cas de dos d'âne, mieux vaut l'attaquer de biais, cela évitera les mauvaises surprises et les notes salées des carrossiers !