Sujet brûlant qui hante les salons de l’auto et les politiques depuis quelques années déjà : l’écologie. La voiture pollue, se déplacer entraîne des rejets nocifs pour les humains et la planète, c’est un fait avéré. Chaque constructeur y va donc de sa solution, une solution pas forcément évidente à trouver, car il s’agit d’un trouver un équilibre satisfaisant entre une consommation maîtrisée, mais des niveaux de confort, performances et sécurité préservés. Autant dire un vrai casse-tête. Alors, tout en écartant les véhicules purement électriques que nous traiterons séparément, voici les concepts de véhicules à vocation écologique. Il s’agit dans tous les cas de véhicules hybrides, ce qui montre par là la voie empruntée par les constructeurs pour nous motoriser demain.
Vision d’avenir
Si les concept-cars virent massivement vers la propulsion électrique, il en reste malgré tout l’un ou l’autre qui résiste et s’engouffre dans la brèche de l’hybride ! Nous vous en présentons trois qui seront présents au salon de Bruxelles en première belge. Rappelons qu’un concept-car relève d’une importance plus grande qu’il n’y paraît : sous des dehors parfois délurés, ils représentent le futur de l’Automobile et donnent une idée de la composition du parc automobile dans le futur.
Trois concepts
Commençons avec la BMW Concept 5 ActiveHybrid. Très proche du modèle de série, ce concept est animé par un 6 cylindres en ligne essence, d’une cylindrée de 3 litres et fournissant la coquette puissance de 306 chevaux. Associé à un moteur électrique de 40 KW, ce concept consommerait 10 % de moins qu’une 535i classique. Une utilisation électrique à faible allure est possible.
La Peugeot HR1, c’est la solution rigolote apportée par Peugeot à la mobilité urbaine. Un look décalé, des portes en élytre et des dimensions étonnement compactes : 3,7 m de long. Sous le capot, de l’hybride, encore et toujours : un trois cylindres essence de 1.2 l et accouplé à un moteur électrique de 37 chevaux, pour une puissance cumulée de 147 chevaux ! Une consommation de 3,5 l/100 km et des émissions moyennes de CO2 de 80 g/km sont ses arguments.
La Prius, tout le monde connaît. Mais quand Toyota demande à ses ingénieurs de se retrousser les manches pour la rendre plus écologique encore, cela donne la Prius Plug-in Hybrid. Comme son nom l’indique, du moins pour les anglophiles, elle peut se recharger sur secteur. Voilà qui donne des émissions qui tombent sous les 60 g/km et une capacité à rouler sur le seul mode électrique jusqu’à 100 km/h. La bonne nouvelle ? Elle ne devrait plus tarder à débouler sur nos routes !
Une petite conclusion
Vous l’aurez sans doute remarquez, ces trois concepts font appel à un moteur électrique et un moteur thermique… essence ! Le moteur diesel connaîtrait-il son apogée à l’heure actuelle ?