Moins d’une semaine avant l’ouverture du salon de Genève en mars dernier, celui-ci a dû être annulé en raison de la crise sanitaire, suite à une décision prise par le Conseil fédéral suisse. Le montage de la majorité des stands était pourtant terminé tandis que tout le staff recruté se tenait prêt à entrer en action.

Un coup de massue pour les organisateurs helvètes qui, dans un communiqué récent, évoquent l’organisation « très incertaine » de l’édition de mars 2021. C’est que cette annulation a eu de nombreuses conséquences, tant financières que logistiques. De quoi ébranler la Fondation qui organise chaque année le salon (qui a dû endurer une perte de plus de 10 millions € !), mais également les constructeurs qui ont demandé avec insistance à renoncer à la tenue d’un salon en Suisse l’année prochaine.

Bruxelles en pole position !

Cette situation pourrait bien profiter au « petit » salon de… Bruxelles. En effet, après l’annulation du Mondial de l’Automobile parisien et le report probable du salon genevois à 2022, le concurrent bruxellois devient du coup l'un des derniers événements du genre à tenir bon, du moins sur le Vieux-Continent. Actuellement, seul le nouveau salon de Munich, prévu en septembre 2021, est à même de rivaliser avec celui de Bruxelles, mais bien plus tard dans l’année !