Matthias Müller se veut d’abord rassurant quant à l’avenir du groupe : « Nous pouvons et nous surmonterons cette crise, car Volkswagen est un groupe fondé sur des bases solides ». Toutefois, le CEO est bien conscient du travail à accomplir : « en dehors de l’énorme dommage financier que cela cause et qui n’est toujours pas quantifiable aujourd’hui, la crise est surtout et avant tout, une crise de confiance. […] Notre tâche la plus importante va être de regagner la confiance que nous avons perdues auprès de nos clients, de nos partenaires, de nos investisseurs et du public en général. »
Les voitures concernées par le logiciel frauduleux
Müller promet de venir rapidement avec une solution pour les véhicules concernés par le logiciel espion : « Dans bien des cas, une mise-à-jour de la gestion électronique est suffisante. Pour d’autres voitures, en revanche, il faudra s’attaquer au hardware. Nous tiendrons nos clients constamment informés à propos des mesures et arrangerons des rendez-vous en atelier ».
Des mesures drastiques pour l’avenir
Les dommages financiers créés au groupe sont colossaux, ce qui est particulièrement lourd de conséquences : « Nous avons revus nos investissements futurs. Tout ce qui n’est pas absolument nécessaire sera postposé ou annulé ». Le CEO continue en ajoutant : « Pour être tout à fait honnête, ce ne sera pas un plan indolore ». Il tente toutefois de rassurer le personnel en ajoutant que la direction fera son possible pour sécuriser les emplois à l’avenir.
Quid des projets en cours ?
Un plan aussi radical risque de compromettre pas mal de projets de Volkswagen : la future Bugatti, les projets d’Audi en Formule 1, la future VW Phaeton, voire le SUV Lamborghini ; tous ces projets et bien d’autres risquent d’être reportés voire annulés.