Contrairement à ce que son nom suggère, l'Autopilot de Tesla n'est pas une fonction qui permet à la voiture de conduire toute seule à l’instar d’une Mercedes (conduite autonome de niveau 3), mais une combinaison de systèmes d'aide à la conduite qui donnent un coup de pouce au conducteur : maintien automatique de la distance et freinage, maintien de la voiture au milieu de la voie, arrêt aux feux de signalisation, etc. (conduite autonome de niveau 2). Mais la dernière version est également équipée d'un système capable de changer automatiquement de voie. Et cela n'est pas autorisé en Europe !
Les Pays-Bas contre l'Allemagne
En dépit de cette interdiction, Tesla a obtenu l'homologation de ses voitures, en ce compris de cette fonctionnalité, par les Pays-Bas. Comme la législation européenne reconnaît une homologation dans un pays de l’UE comme une homologation européenne, elle est valable dans toute l'Europe. Mais l'Allemagne enquête actuellement sur la légalité de ce changement de voie automatique. Cette information a été confirmée par un porte-parole de la KBA au journal allemand Bild am Sonntag. L'organisme est en contact avec le constructeur automobile et les autorités néerlandaises. Cela pourrait conduire à la désactivation de cette fonction en Europe.
La fonction Autopilot de Tesla suscite des interrogations depuis un certain temps déjà, et des utilisateurs ont parfois abusé de cette fonction en faisant la sieste ! En ce moment, une enquête est également en cours aux États-Unis en raison de freinages jugés trop brutaux par l'Autopilot. Tesla n'a pas encore apporté de réponse officielle.
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