Aux États-Unis, le Department of Motor Vehicles (le DMV) gère l’immatriculation des véhicules à moteur ainsi que la délivrance des permis de conduire. Une organisme gouvernemental qui accuse Tesla de faire de la publicité mensongère, ni plus ni moins.

L’argumentation du DMV se base sur le fait que deux technologies embarquées, l’Autopilot et le FSD (Full Self-Driving Computer), ne constituent en rien un système de conduite autonome. Pourquoi ? Car les véhicules équipés de ces technologies « ne pouvaient pas, au moment de ces publicités, et ne peuvent toujours pas, fonctionner comme des véhicules autonomes » précise le DMV.

Le site américain de Tesla annonce en effet que l’Autopilot « permet à votre véhicule de se diriger, d’accélérer et de freiner automatiquement sur sa voie » tandis que le FSD « permet de respecter les feux de circulation et d’effectuer des changements de voie ». De quoi, selon le DMV, induire le client en erreur en lui faisant miroiter que leur Tesla est à même de rouler de manière 100 % autonome. Or, on le sait, le conducteur doit toujours être maître de son véhicule. A la décharge du constructeur, il est précisé sur son site que ces technologies « nécessitent une supervision active de la part du conducteur » et que ce dernier doit aussi être « pleinement actif ». Mais pour le DMV, ce n’est pas suffisant.

Une indemnisation en vue ?

Selon l’agence Reuters, le département américain pourrait contraindre Tesla à ne plus pouvoir vendre ses véhicules sur le territoire californien. Une catastrophe pour la marque qui a écoulé dans ce seul état quelque 121.000 modèles en 2021 ! Pire, le DMV pourrait aussi obliger Tesla à indemniser tous les clients qui ont porté plainte !

?