1. Renault Clio Williams
Avant la naissance de la première Clio RS, il y a eu la version Williams. Cette petite bombinette avait déjà tous les ingrédients qui font le succès des modèles Renault Sport. Les ingénieurs sont parvenus à faire entrer un 4 cylindres de 2 litres développant 150 ch et 175 Nm de couple sous le capot. Boîte manuelle renforcée, suspensions spécifiques, barres antiroulis améliorées et train avant élargi complètent la liste des modifications. Le 0 à 100 km/h est abattu en 8 s alors que sa vitesse de pointe est de 216 km/h ! Pas mal pour une mamie de presque 30 ans !
2. Jaguar C-X75
Lors de la présentation du concept en 2010, l’hypercar anglaise abritait un complexe moteur à turbine supposé révolutionné l’industrie. Cette idée a rapidement été abandonnée et la mécanique devait être remplacée par une technologie plug-in hybride. Jaguar annonce alors que le bloc thermique sera un 4 cylindres de 1,6 litre de 502 ch et développé par, vous l’avez deviné : Williams !
Au total, cette Jaguar aurait dû produire 850 ch, 1.000 Nm de couple, atteindre les 100 km/h en moins de 4 s et dépasser les 320 km/h ! Malheureusement, la C-X75 ne fera qu’une brève apparition dans un James Bond avant de disparaître des radars pour toujours...
3. Singer DLS
Sous cette sublime carrosserie dessinée par le spécialiste Singer, caché entre les roues arrière, se trouve un moteur développé par Williams Advanced Engineering. Ce « flat 6 » de 4 litres refroidi par air développe 500 ch et sa zone rouge est fixée à 9.000 tr/min !
Non content de construire cette incroyable mécanique, Williams a aussi mis son grain de sel dans le travail aérodynamique. Le résultat est tout simplement magnifique, à la hauteur de son tarif de 1,8 million de dollars et de sa production limitée à 75 exemplaires.
Bonus. Un avenir électrique
Au cas où vous ne le sauriez pas, Italdesign (notamment à l’origine de la GT-R50) et Williams Advanced Engineering (qui fournit notamment les batteries pour la Formula E, ETCR et Extreme-E) ont décidé de s’associer pour créer une plateforme EVX qui peut aussi bien servir dans des GT ou des SUV. Grâce à un pack batterie de maximum 160 kWh, les véhicules utilisant cette base pourraient revendiquer une autonomie de 1.000 km et une puissance de 1.000 kW (1.360 ch) ! Probablement qu’on entendra donc encore parler de Williams à l’avenir, et pas qu’en Formule 1.