Les feuilles tombent, le ciel s’obscurcit, les nuages percent : pas un temps à mettre le nez dehors, me direz-vous… Et bien, si ! Justement ! Pourquoi ne devrait-on profiter des cabriolets que lorsque la température excède les 25 degrés et quand le baromètre est calé sur « Beau Fixe » ? Imitons nos amis d’Outre-Manche qui ne peuvent de toutes manières procéder autrement, avec une météo qui fluctue entre brume et averses !

Voilà donc une sélection de cinq roadsters britanniques de la période classique, à utiliser en toutes circonstances, de préférence toit baissé, serre-tête vissé sur le crâne et veste « aviateur » sur les épaules. Des roadsters mythiques, à la cote inférieure à 50.000 € qui, promis juré craché, ne seront pas avares en sensations !

1. Lotus Elan (1962 – 1973 ; env. 25.000 €)

Elle, c’est l’inspiratrice de la Mazda MX-5 ! C’est aussi le résumé parfait du génie de Colin Chapman et d’un certain esprit créatif britannique. Aujourd’hui, la Lotus Elan n’a rien perdu de sa superbe : formidable d’agilité, elle reste toujours aussi vive et agile sur parcours sinueux et son moteur double arbre n’a rien perdu de sa verve ! Bonheur 100 % pur sucre ! Avec les divers pépins qui vont avec…

+ : Légendaire, Equilibre formidable, Moteur vif

- : Pépins électriques, Entretien méticuleux, Première série fragile

2. MGB (1962 – 1980 ; env. 17.000 €)

La MGB, c’est l’icône ! C’est le roadster facile, sans histoire, vu et archi vu, mais toujours aussi plaisant. Essayer, c’est l’adopter. Une mécanique robuste, des traits élégants et une homogénéité qui la rendent toujours aussi agréable aujourd’hui. Quant à la disponibilité des pièces, ce n’est que du bonheur !

+ : Fiabilité, Disponibilité des pièces, Elégance

- : Trop vue ?, Manque de puissance, Rouille !

3. Sunbeam Alpine Tiger (1964 – 1968 ; env. 38.000 €)

Ici, c’est le loup dans la bergerie… Une allure sage, voire féminine d’un cabriolet BCBG et un véritable lion sous le capot ! En lieu et place du 4 cylindres traditionnel, cette version reçoit un V8 Ford de 4,2, voire 4,7 litres ! Au volant, l’agrément devient tonitruant, avec une bande-son rageuse au possible ! Une AC Cobra à l’anglaise, à une fraction du prix… Pour l’instant !

+ : V8 Fiable, Performances de premier plan, Véritable placement financier !

- : Circuit de refroidissement à surveiller, Rare en état d’origine, Attention aux fausses !

4. Triumph TR6 (1969 – 1976 ; env. 20.000 €)

Le dernier vrai roadster Triumph, si l’on excepte la TR7 à la calamiteuse réputation. La TR6, c’est l’aboutissement de la lignée TR, avec un dessin autrement plus viril que sur les précédentes moutures ! Préférez une des premières versions européennes, à injection et délivrant 150 chevaux. Certes, la TR5 (même base mécanique, mais sous la robe d’une TR4) possède un charme plus typé, mais sa cote est double !

+ : Sonorité moteur, Performances, Dessin viril

- : Injection délicate, Finition, Pépins électriques

5. Austin Healey 100/4 (1953 – 1956 ; env. 45.000 €)

L’Austin-Healey, c’est l’archétype du roadster. Un dessin fabuleux d’équilibre et… de sex-appeal ! Et tant qu’à faire, aussi étonnant que cela puisse paraître, privilégiez les 4 cylindres aux « grosses » 6 cylindres : l’équilibre est bien meilleur et les performances sont presque identiques ! Dans tous les cas, la conduite se fera franchement virile…

+ : Ligne fabuleuse, Moteur coupleux, Conduite virile !

- : Cote élevée, Confort inexistant, Conduite virile !