Un nom qui change tout

Jadis appelée Corolla Verso, cette troisième génération perd le patronyme « Corolla » pour bien marquer la différence face aux précédents modèles. Pourtant, de style, il semble fort similaire à ceux qui l’ont précédé… Du moins, vu de loin ! Car en se rapprochant, les multiples différences le rendent plus musclé, plus dynamique, en un mot, moins banalement fonctionnel. En tout cas, le Verso est plus fin que son allure le laisse supposer, car avec un Cx de 0,295, il est tout simplement le plus aérodynamique de sa catégorie. Question sécurité, Toyota espère bien remporter la timbale des 5 étoiles aux tests Euro NCAP.

Lounge…

Dans l’habitacle, l’impression d’espace et de qualité domine. L’instrumentation, fort complète, est située au sommet de la planche de bord et est orientée vers le conducteur. Si Toyota a voulu donner une ambiance « lounge » à son modèle, disons que c’est surtout une agréable impression d’espace et de luminosité qui domine, surtout si l’option « toit panoramique » a été retenue ! L’ambiance n’en reste pas moins sérieuse, mais de qualité. Les matériaux du tableau de bord sont moussés et les ajustements, rigoureux.

Pratique !

Disponible en 5 ou 7 places, la Verso, dans cette dernière configuration, se révèle particulièrement pratique ! En un tour de main, les deuxième et troisième rangées sont rabattues pour former un plancher rigoureusement plat ! Les très nombreux espaces de rangement complètent astucieusement le coffre d’un volume plutôt quelconque : de 155 (en configuration 7 places) à près de 1.700 litres (2ème et 3ème rangées rabattues). A noter, la présence d’un rangement réfrigéré au-dessus de la boîte à gants.

5 moteurs

En essence, le constructeur propose un 1.6 et un 1.8 l, atmosphériques tous les deux et affichant des puissances de 132 et 147 chevaux. Bien plus intéressants chez nous, les diesels, tous dotés de filtre à particules et répondant d’ores et déjà aux normes EURO V, sont au nombre de trois : on commence avec un 2 l de 126 ch, accouplé à une boîte mécanique à 6 rapports. Ensuite, le 2.2 l est décliné en deux variantes de puissance : 150 (d’office en boîte automatique) ou 177 ch (boîte manuelle à 6 rapports).

Sur la route

Si les sièges se révèlent confortables, les grands gabarits pourront regretter un volant insuffisamment réglable en hauteur. La position de conduite est typée monovolume et le moteur s’ébroue discrètement. Nous avons commencé cet essai avec le 2 l diesel, qui se révèle amplement suffisant… A la condition de ne pas trop lui en demander en côte, avec armes et bagages ! Sa souplesse et sa sobriété sont ses meilleurs atouts et la boîte mécanique qui lui est accouplée est particulièrement agréable à manipuler ! En annonçant des trains roulants revus pour un plus grand dynamisme, Toyota semble avoir trouvé un compromis idéal entre confort et tenue de route. Agile et stable, il se conduit comme une berline, avec toutefois une légère tendance au pompage dans les longues courbes. Le 2.2 l 150 ch apporte certes un supplément de punch, mais celui-ci se voit gâcher par une boîte plutôt niaise en mode « éco ». Descendez un col de montagne et vous aurez la désagréable impression d’évoluer en roues libres… Autant donc lui préférer le mode sport, qui maintient le rapport au lever de pied, voire rétrograde au freinage ! Pour plus d’implication, des palettes commandant le mode manuel sont situées derrière le volant.

Les prix

Le tarif de base est de 21.660 €, pour la Verso 1.6 l Natura. Un tarif qui apparaît attractif, mais qui demande de faire l’impasse sur les 7 sièges ainsi que sur l’air conditionné. Les deux versions qui feront le gros des ventes seront sans doute les 2 l diesel Luna, en 5 et 7 places, respectivement affichées à 25.990 et 26.690 €. Cette finition offre le cruise-control, la radio CD-MP3 avec 6 haut-parleurs, la connexion Bluetooth, les antibrouillards, la seconde boîte à gants réfrigérée, le volant et le pommeau de levier de vitesses en cuir,…