A l’initiative de Toyota, une enquête Ipsos auprès d’un millier de Belges a été réalisée. De celle-ci, il en ressort que 44 % des Belges envisagent un moteur hybride lors de l’achat d’un futur véhicule. Les véhicules électriques ont également le vent en poupe (21 %), de même que les véhicules à carburant alternatif comme l’hydrogène et le gaz (respectivement 10 et 9 %). Quant à l’essence, il semble convaincre 42 % des Belges. Le diesel ? C’est lui le grand perdant : 26 % seulement, contre 54 % il y a à peine trois ans !
Pourquoi choisir une hybride ?
La première raison évoquée pour justifier le choix de l’hybride est l’aspect écologique (à 64 %), devant la consommation réduite de carburant (37 %). Le questionnaire demandait également les noms des marques les plus respectueuses de l’environnement selon eux : il en ressort que Tesla tient la tête du classement (57 %), devant Toyota (54 %) et Lexus (28 %). D’ailleurs, le Belge est de plus en plus sensible à l’aspect écologique : 74 % estiment que ce critère est d’une grande importance.
La confusion
Les Belges sont très nombreux à ne pas comprendre les subtilités des motorisations modernes. Ainsi, l’enquête met en évidence une « nette augmentation du nombre de Belges qui n’expriment aucune préférence spécifique pour un type de moteur particulier : 14 % aujourd’hui contre 6 % en 2014. »
Bien des Belges ne semblent pas encore maitriser le concept de véhicule hybride : 38 % d’entre eux pensent que le prix d’achat est un véritable frein, ce qui n’est pas forcément le cas, certains modèles hybrides étant affichés à un tarif similaire à des véhicules non hybrides, à équipement équivalent.
Hybride : à recharger ou non ?
C’est ici que le bât blesse : 44 % des Belges pensent qu’il faut recharger une voiture hybride et 61 % d’entre eux ne connaissent pas la différence entre une hybride et une hybride rechargeable. Rappelons que la première nommée se recharge toute seule grâce à l’énergie cinétique (lorsque la voiture freine, par exemple), la deuxième réclame, comme son nom l’indique, que ses batteries soient rechargées via une prise pour livrer le meilleur d’elle-même. Les premières sont moins chères que les secondes, mais affichent une autonomie sur le mode électrique également nettement plus faible (de 2 à 4 km, contre de 20 à 50 km). On n’a rien sans rien…