Le groupe s’appelle « Stichting Tesla Claim » et il entend faire usage de la nouvelle loi « Wet Afwikkeling Massaschade in Collectieve Actie » (WAMCA - une loi qui régule les réclamations provenant d’actions collectives) pour poursuivre Tesla en justice. Cette association essaie donc de recruter des propriétaires de Tesla insatisfaits. Ces clients paient l’association pour déposer une plainte collective contre la marque, afin de tenter d'obtenir des dommages et intérêts collectifs.
La « Stichting Tesla Claim » ne se concentre pas sur un défaut spécifique : elle a en effet dressé une liste de problèmes qui, selon elle, surviennent régulièrement : le mode Autopilot défectueux, des portes qui ne s'ouvrent pas ou qui s'ouvrent quand ce n’est pas désiré, des vitres mal scellées, des ordinateurs qui tombent en panne, un train avant défectueux, une perte de puissance et - un classique des véhicules électriques - une autonomie réelle inférieure à celle annoncée par le constructeur selon le cycle NEDC ou WLTP. En outre, ils soulignent que le service après-vente est également déplorable.
Ce n'est pas la première fois que les Néerlandais déposent une plainte collective contre un constructeur automobile, car avant même l'existence de cette WAMCA, le groupe VW était déjà poursuivi pour des problèmes structurels liés aux moteurs TSI, et plus tard à la suite du Dieselgate. La Stichting Tesla Claim affirme avoir déjà recruté 75 propriétaires de Tesla en deux jours, soit 0,14 % des 55.000 propriétaires néerlandais de Tesla.