En 2003, Cadillac présente la XLR. La ligne est tendue et sportive à souhait alors que du côté des dessous, on retrouve une base de… Corvette ! Le gros V8 de 326 ch et l’équipement surréaliste pour l’époque (sièges chauffants et réfrigérants, GPS, régulateur de vitesse adaptatif, suspension pilotée…) en mettent plein la vue aux journalistes, qui lui attribuent d’ailleurs le titre de voiture américaine de l’année 2004 !
V8 compresseur à la rescousse !
Hélas, trois fois hélas, la voiture n’est pas encore aboutie lors de sa commercialisation et la piètre fiabilité générale ternit largement l’image de la voiture. Face aux carnets de commande bien vides, Cadillac lance le tout pour le tout : une version ultra sportive, la XLR-V, dotée d’un V8 à compresseur de 450 ch capable de tomber le 0 à 100 km/h en 4,7 s !
Mais rien n’y fait, la Mercedes SL rafle toutes les commandes ! En dépit d’améliorations continues, Cadillac abandonne ce modèle en 2009, après un peu plus de 15.000 exemplaires. Un fiasco !
Ce qu’il faut savoir avant de craquer :
- Très peu de XLR furent vendues neuves en Europe ! Comprenez que l’entretien est un calvaire…
- Cadillac est allée trop loin lors du développement électronique et la fiabilité des éléments (toit, suspensions, divertissement…) laisse franchement à désirer, surtout sur les premiers exemplaires.
- Aucune boîte manuelle, mais des boîtes automatiques à 5, puis 6 rapports.
- Comptez de 20.000 à 30.000 euros pour une XLR.
- La XLR-V de 450 ch est quasi introuvable en Europe, il faudra donc passer par une importation depuis les Etats-Unis, avec toutes les tracasseries administratives qui vont avec… Bon courage !