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En 1975, la planète automobile tremble. Citroën tombe en faillite et est rachetée sur le fil par Peugeot. Maserati, alors entre les mains de la firme du Quai de Javel, se voit revendue à un certain Alejandro de Tomaso qui a sa petite idée pour relancer la marque. C’en est fini des supercars superlatives, place à l’ère des Biturbo, des berlines compactes survitaminées !

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Retour à l’architecture traditionnelle

La fiabilité des Biturbo est précaire, mais le modèle se vend bien et donne un peu d’oxygène à la firme italienne. Mais le constructeur ne se concentre pas sur un seul modèle : en 1979, la Quattroporte est relancée ! Cette fois, plus question de l’improbable vaisseau étudié par Citroën : Maserati revient aux affaires avec un modèle à l’architecture plus traditionnelle, au V8 avant et aux roues arrière motrices.

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Un feu d’artifice !

Au fil des longues années, le modèle évoluera, gagnant en puissance et en équipement. Mais les fonds manquent toujours pour la remplacer par un modèle flambant neuf. Tant pis dès lors pour la retenue, Maserati joue sur l’enveloppe : en 1987, Maserati présente la Royale. Extérieurement, quasiment rien ne change. Sous le capot, le V8 de 4,9 litres prend une poignée de chevaux pour culminer à 300 canassons. Mais à l’intérieur, c’est Byzance : du cuir épais, du bois précieux et un équipement affriolant (comportant même un frigo) sont au programme ! Mais tout cela n’est qu’artifice pour cacher un vieux modèle : en 1990, la Royale tire sa révérence, après une grosse cinquantaine d’exemplaires produits !

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