Tout commence à l’aube des années 50, avec la rencontre de deux capitaines : Donald Healey, à la tête de la marque éponyme et Georges Mason, en charge de la Nash Kelvinator. Le premier des deux est en quête d’un puissant moteur pour ses sportives. Le second, pour sa part, désire un modèle sexy pour donner un coup de frais à l’image de sa marque. La rencontre entre ces deux titans était, forcément, inéluctable…
Du solide !
Le projet est lancé et c’est Panelcraft, en Grande-Bretagne, qui se charge de l’assemblage du modèle. La ligne est élégante, le gros 6 cylindres américain est gonflé à 125 chevaux et la carrosserie en aluminium permet de préserver les performances. Après un an seulement, Georges Mason se rend compte que concurrencer les roadsters britanniques n’est pas si simple, avec à peine plus de 100 voitures écoulées…
Des USA aux USA en passant par l’Angleterre et l’Italie !
La décision est prise : la voiture sera restylée chez Pinin Farina ! Et tant qu’à faire, outre quelques modifications, le moteur est porté à 4,1 l et 142 chevaux ! Jolie et performante, la Nash-Healey peine pourtant à séduire… En cause ? Son prix ! En effet, envoyer le châssis depuis les USA vers l’Angleterre, avant de le faire carrosser en Italie, puis de rapatrier la voiture complète aux USA, a un coût ! Un coût monstrueux, même ! Le prix de vente, astronomique, reflète donc cette logistique alambiquée… En 1954, Nash décide de retirer son modèle du catalogue, après environ un demi-millier d’exemplaires produits…
5 choses à savoir :
- Pour les pièces, voyez avec les clubs d’outre-Atlantique !
- Les voitures à vendre sont rares, mais les amateurs le sont tout autant !
- Techniquement, c’est solide et facile à réparer.
- Comptez un peu moins de 100.000 euros pour un très bel exemplaire.
- Une petite centaine de coupés fut également produite.
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