C’est un phénomène rare mais qui peut se produire sur les routes après une longue période de sécheresse doublée de fortes chaleurs. Celui que l’on désigne par "verglas d’été" consiste en une pellicule qui se forme sur la chaussée lorsqu’il fait particulièrement chaud. Les pneus des voitures perdent des microparticules de caoutchouc lors de chaque passage et celles-ci ont tendance à s’agglutiner et à se mélanger à la suie des pots d’échappement. Combinées à la poussière accumulée par le manque de pluie, ces particules forment alors une couche hydrophobe qui devient très glissante lorsqu’il se met à pleuvoir.
Lors de phénomènes pluvieux réguliers, tout ce petit monde n’a pas le temps de s’agglomérer, l’eau balayant ces débris. Mais, vu la météo caniculaire de ces derniers jours, ce nettoyage naturel n’a pu se produire.
Que faire ?
Benoît Godart, porte-parole de l’Institut Vias en charge de la promotion de la sécurité routière, recommande aux automobilistes de réduire leur vitesse et de veiller à allonger leur distance d’arrêt. Il précise également qu’il faut "être très vigilants dans les endroits à risques, à savoir là où les voitures s’arrêtent et redémarrent, car c’est là que les particules tombent".
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