Spa Francorchamps, 26 août 2022. Le constructeur allemand Audi, filiale du groupe Volkswagen, a choisi le plus beau circuit du monde pour officialiser son arrivée en Formule 1 à l’horizon 2026. Une année clé qui n’a pas été choisie par hasard puisque cet à ce moment-là que la F1 entrera dans une nouvelle ère, avec des groupes motopropulseurs inédits, forts d’un équilibre parfait entre thermique et électrique. 

Pour la saison écoulée, les monoplaces embarquait un V6 de 1,6 l turbocompressé générant 650 ch (pour une puissance totale de 1.000 ch grâce à une architecture hybride). Mais en 2026, l’équilibre thermique-électrique sera de 50-50. On reste loin de la Formule E, qui n’embarque que des mécaniques 100 % électriques, mais on s’en rapproche progressivement.

Le moteur électrique fera la différence

En outre, dans quatre ans, les moteurs thermiques utilisés en F1 seront alimentés en carburant 100 % durable et, à la grosse louche, seront tous plus ou moins similaires. Par contre, les écuries disposeront d’une bonne marge de manœuvre en ce qui concerne la mécanique électrique. Et, en la matière, Audi compte bien faire la différence et nous montrer l’étendue de son expertise. Le constructeur allemand investira massivement dans la recherche et le développement afin d’innover et de s’imposer comme un acteur incontournable. A termes, il y aura bien entendu des retombées pour les modèles destinés au grand public.

Les principaux challenges techniques tourneront autour de la puissance, de l’autonomie, du poids et de l’encombrement des mécaniques embarquées. Et 2026 c’est aussi l’année où Audi deviendra une marque 100 % électrique… On comprend dès lors mieux la démarche initiée par la marque allemande, car quel meilleur laboratoire technologique que la Formule 1 pour, in fine, démocratiser des technologies de pointe ?    

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