Ce jeudi 24 juin, le gouvernement bruxellois a validé en première lecture la décision de principe inscrite dans son accord de gouvernement, à savoir bannir les véhicules légers roulant au diesel à partir de 2030 et à l’essence en 2035.

Un accord entre les partis de la majorité a été obtenu ce jeudi matin lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement bruxellois. Le ministre-président Rudi Vervoort (PS), le ministre de la Transition climatique et de l'Environnement Alain Maron (Ecolo), la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) et son homologue en charge des Finances et du Budget Sven Gatz (Open-VLD) ont présenté les détails de ce plan ce vendredi matin.

Concrètement, le diesel sera interdit en 2030 et l’essence (tout comme le LPG) en 2035. D’ici quinze ans, et sauf retournement de situation, on ne devrait donc plus croiser de moteurs thermiques dans la capitale. L’objectif est bien entendu d’améliorer la qualité de l’air en ville, tout comme l’on déjà fait d’autres métropoles européennes comme Oslo, Londres ou encore Amsterdam.

Pas à pas

Un calendrier détaillé a été communiqué par le gouvernement PS-Ecolo-DéFI-Open VLD. Celui-ci prévoit que seuls les véhicules particuliers hybrides ou diesel Euro 6 seront encore autorisés à rouler en 2025. Trois ans plus tard, en 2028, ne seront pluss admis que les véhicules hybrides et diesel répondant à la norme Euro 6d.

Le gouvernement bruxellois s’est montré moins sévère vis-à-vis des véhicules essence, LPG et CNG puisqu’ici, les Euro 3 seront encore admis jusqu’en 2027, les Euro 4 jusqu’en 2029 et les Euro 6 en 2032. A noter que les scooters à essence seront bannis en 2025 et les motos et quads en 2028.

Pour accompagner ce changement de cap, l’exécutif bruxellois compte investir dans les bornes de recharge pour les véhicules électriques, avec quelque 22.000 bornes installées à terme. La prime régionale accordée aux personnes qui abandonnent leur voiture sera pour sa part quadruplée. Le Gouvernement Vervoort a également promis de continuer à investir massivement dans les transports en commun, histoire d’offrir une alternative crédible aux solutions de transport individuelles.