Volocopter, c’est le concept un peu fou d’un taxi volant, 100 % électrique et qui ressemble à une espèce de gros drone. La start-up allemande à l'origine du projet, créée en 2012, a notamment reçu le soutien financier des groupes Daimler et Intel, ainsi que du consortium chinois Geely, propriétaire de Volvo.
Ce taxi des airs, qui compte 18 hélices, sera à même de voler sans pilote et de transporter deux passagers. Un nouveau vol d’essai (avec pilote) était organisé en ce début de semaine au-dessus de Marina Bay, à Singapour. Il s’est soldé par un plein succès. Avant cela, la même expérience avait été menée à Dubaï, Helsinki, Las Vegas ainsi qu’en Allemagne. Mais, à Singapour, c’est la première fois que l’engin fut testé au cœur même d’une mégapole.
Commercialisation à moyen terme
Volocopter envisage de commercialiser son bébé d’ici 3 à 4 ans et Singapour pourrait bien être l’une des premières villes à en bénéficier. Et Florian Reuter, patron de l’entreprise, de préciser qu'il a « l’intention de développer Volocopter à Jakarta, Manille et Bangkok, parce que ces villes en ont un grand besoin ».
En outre, à Singapour, Volocopter vient d’inaugurer un VoloPort, un emplacement dédié à ces engins, situé juste au bord de l’eau avec une aire d’atterrissage et de décollage ainsi qu’un petit terminal pour les passagers. Comme bon nombre de solutions de mobilité qui apparaissent ci-et-là, Volocopter n’a pas l’ambition de remplacer les modes de transport actuels mais bel et bien de compléter l’offre existante.