1. Choisissez votre version !
Commercialisée de 1962 à 1980, la Spitfire a connu de multiples évolutions. La toute première, baptisée « Spitfire 4 » s’animait via un 4 cylindres 1,1 l de 63 chevaux. Restée deux ans seulement en production, elle cède sa place en 1964 à la MK2 au moteur légèrement plus pêchu et à la MK3 en 1967. Avec son moteur 1,3 l de 75 chevaux, cette dernière sera la plus puissante de toutes les Spit’ !
En 1970, la Spitfire est profondément reliftée, profite d’un train arrière stabilisé et voit sa puissance dégringoler d’une dizaine de chevaux. Ce sera la MKIV. Enfin, dernière ligne droite, la 1500 restera en production de 1974 à 1980. Au fil des versions, la Spitfire s’est embourgeoisée mais n’a rien perdu de son caractère… Aujourd’hui, la MK3 et la 1500 sont les plus recherchées, la première pour son charme et ses performances, la seconde pour son confort et sa polyvalence.
2. La fiabilité… Un sujet délicat ?
La Spitfire jouit d’une réputation pas toujours très enviable en matière de fiabilité. Certes, la qualité de construction est très médiocre, la voiture rouille copieusement et l’électricité peut se montrer facétieuse. Rajoutons à cela que le bloc 1500 des derniers exemplaires déteste les hauts régimes et il n’hésitera pas à couler une bielle si vous insistez ! Moins fiables que leurs concurrentes directes de chez MG, les Triumph Spitfire peuvent malgré tout se montrer endurantes si elles sont parfaitement entretenues et restaurées, avec des pièces de qualité !
3. Du coté des pièces détachées et de l’entretien
Des pièces, parlons-en ! La bonne nouvelle, c’est que tout (ou presque) est disponible et à prix cassé ! Les spécialistes sont nombreux et si mettre les mains dans le cambouis ne vous rebute pas, vous serez heureux d’apprendre que la Spitfire est très facile d’entretien. Tout n’est pas rose pour autant : la qualité de fabrication laisse souvent à désirer !
4. Combien ?
C’est sur une petite route de campagne bien revêtue que la Triumph Spitfire dévoile tous ses charmes, avec un grondement évocateur (surtout sur les premières versions), une position au ras du sol et du vent dans les cheveux… Rajoutez une ligne racoleuse et une vraie facilité d’entretien et vous comprendrez la cote comprise entre 8.000 et 17.000 euros ! Notre conseil ? La MKIV, une version polyvalente, au train arrière « sécurisé » et au moteur plus robuste que le 1500. Vous devriez trouver un bel exemplaire pour moins de 12.000 euros.
5. Les options sympas !
Deux options peuvent avoir un impact significatif sur la cote : le hard-top et l’overdrive. Le premier ajoute une dose d’élégance et de confort en hiver, mais encore faut-il pouvoir le stocker et avoir quelqu’un pour vous aider à le (dé)monter ! L’overdrive, pour sa part, agit comme une « cinquième » vitesse et permet d’abaisser le régime sur voie rapide. De quoi envisager plus sereinement les longs voyages… Quand il fonctionne !
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