L’arrivée d’Audi, toujours hypothétique, pourrait donc pousser les "petits" motoristes vers la porte de sortie, le groupe Volkswagen, dont fait partie Audi, étant considéré comme un véritable rouleau compresseur technologique. Parmi les plus faibles, on pense notamment à Renault, moins bien soutenu par sa maison mère que ses concurrents.
Mais Audi, s’il se décide à débarquer en Formule 1, devra faire face à des groupes nettement plus expérimentés que lui. En effet, les écuries actuelles disposent de mécaniques éprouvées, qui sont le résultat de plusieurs années de recherches et d’essais en conditions réelles. Audi pourrait donc mettre 2, 3 voire 4 ans avant d’arriver à la hauteur de ceux-ci en termes de compétitivité. Et le pape de la F1, Bernie Ecclestone, en est bien conscient : "Ce serait bien de voir un nouveau motoriste, ce serait une très bonne nouvelle pour la Formule 1. Mais il ne faut pas oublier que c’est difficile d’arriver avec les règles en place, face à des motoristes qui auraient déjà 4 à 5 ans d’expérience avec ce moteur. Cela leur prendrait au moins 2 à 3 ans pour être compétitif."
Sauf que ces mêmes règles pourraient changer en 2017, comme le souhaite Ecclestone. Ce qui pourrait profiter à Audi qui partirait, comme les autres, d’un cahier des charges vierge. S’ajoute à cela la fin du contrat entre Red Bull et Renault, qui arrivera à échéance fin 2016… Autant d’éléments qui laissent planer le doute sur l’arrivée de la marque aux quatre anneaux dans l’univers impitoyable de la F1.