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Ses qualités :

1. Un habitacle bien dans l’air du temps

Extérieurement, la nouvelle génération de Série 1 (nom de code F70) évolue peu : à part un nez redessiné et affiné, et un toit pouvant se teindre d’une couleur contrastée (noir), on pourrait la confondre avec sa devancière (F40). À bord, par contre, c’est la révolution : la nouvelle Série 1 est totalement différente de l’ancienne. Et nettement plus moderne ! L’ancien tableau de bord avec écran central séparé est remplacé par un mobilier épuré, surplombé d’une large dalle numérique associant un combiné d’instruments de 10,25 pouces derrière le volant et un écran tactile de 10,7 pouces pour piloter le système multimédia. Un mobilier stylé, bien dans l’air du temps et présentant une finition de qualité. Notons qu’il n’y a désormais plus de cuir à bord de cette petite Béhème, qui se couvre de textiles recyclés, agréables à regarder comme à toucher.

2. Une compacte « branchée »

Pour moderniser sa Série 1, BMW ne s’est pas contenté de redessiner son tableau de bord, mais a également remplacé son système multimédia, qui devient plus « branché » qu’avant. BMW utilise ici la dernière (9e) génération de son système d’exploitation, basé pour la première fois sur un logiciel Android Open Source Project, avec la possibilité de télécharger plusieurs applications en ligne (y compris pour regarder des films et autres vidéos). C’est efficace et plutôt intuitif à l’usage. Autre nouveauté, le GPS avec réalité augmentée (option) : des flèches se superposent au paysage (via l’affichage tête haute ou l’écran reflétant la caméra avant) pour mieux vous indiquer où tourner. Et on retrouve aussi bien sûr les classiques fonctions de connectivité Android Auto et Apple CarPlay, avec ou sans fil.

3. Une tenue de route encore plus vivante

En 2019, l’ancienne Série 1 (F40) passait de la propulsion (roues arrière motrices) à la traction (roues avant motrices), mais conservait une tenue de route dynamique. Bien que la nouvelle (F70) conserve la plate-forme technique de sa devancière, elle parvient à améliorer sa tenue de route. Comment ? Les ingénieurs ont encore rigidifié la coque aux points stratégiques et ont également amélioré la précision des suspensions et trains roulants. Résultat : grâce à un train avant particulièrement tranchant, la petite Béhème présente une tenue de route particulièrement incisive. En matière de dynamisme, elle fait toujours référence dans son segment.

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Ses défauts :

1. Pas complètement nouvelle…

Les mauvaises langues diront que cette nouvelle Série 1 n’est pas complètement… nouvelle ! Et ils n’auront pas tout à fait tort. Cette génération reprend en effet le squelette de sa devancière et en conserve les grandes lignes extérieures. Pas de révolution, donc, mais plutôt une profonde évolution sur la même (et bonne) base. Selon nous, pour différencier son nouveau modèle, BMW aurait pu aller plus loin dans l’évolution du look extérieur, comme il l’a d’ailleurs fait pour l’habitacle qui est, lui, totalement différent de celui de l’ancienne Série 1. Mais dehors, les deux se ressemblent (trop ?) fort…

2. Une clim’ moins pratique à régler

Si le nouveau mobilier intérieur affiche un style très moderne et épuré, c’est au prix d’une certaine régression concernant l’ergonomie. BMW a en effet gommé les anciens boutons physiques de la climatisation. Il faut donc maintenant obligatoirement rentrer dans un menu de l’écran central pour régler le flux d’air, la température ou même lancer le désembuage du pare-brise et le dégivrage de la lunette arrière. Des manipulations plutôt distrayantes lorsque l’on conduit. De classiques boutons physiques sont nettement plus pratiques…

3. Perte de coffre pour les micro-hybrides

Vu qu’elle conserve la même plate-forme que l’ancienne, cette nouvelle Série n’est pas plus habitable. Au contraire, les variantes 120 à essence et diesel perdent même du coffre, passant de 380 à 300 litres banquette en place. Pourquoi ? Tout simplement car ces versions s’équipent d’un système de micro-hybridation (un moteur électrique vient donner un coup de boost au thermique à l’accélération) dont la grosse batterie 48 Volts est placée dans le coffre, ce qui réduit le volume de la soute. Mais cette régression ne touche que les 120 à essence et diesel. Les variantes 116 à essence, 118 Diesel et la sportive M135 à essence ne disposent pas de micro-hybridation et conservent donc un coffre de 380 litres…