Commençons par les détails cosmétiques : les Série 3 Berline et Touring adoptent un nouveau regard, avec des phares LED disponibles en option. Les feux arrière font également appel à cette technologie et le tout est complété par les boucliers de pare-chocs avant et arrière. Voilà pour l’extérieur ! Dans l’habitacle, BMW mise sur de nouveaux matériaux et un système de navigation haut de gamme revu, plus rapide et incluant une mise à jour gratuite de la cartographie. Ou du moins, pendant trois ans.
Sous le capot
BMW remanie la gamme : en diesel, c’est un 4 cylindres de 2 litres de nouvelle génération qui s’invite. Les 316d (116 ch), 318d (150 ch), 320d (190 ch) et 320d Efficient Dynamics (163 ch) et 325d (218 ch) restent donc toujours fidèles au 4 cylindres en ligne. Pour profiter d’un 6 cylindres, il s’agira de commander une 330d (258 ch) ou une 335d (313 ch).
En essence, on assiste à une petite révolution : pour la première fois dans son histoire, une Série 3 accueille un 3 cylindres sous le capot ! C’est le modèle de base, la 318i, qui est concernée, avec un moteur 1,5 l turbo de 136 ch. Les 320i et 330i préservent un 4 cylindres, développant respectivement 184 et 252 chevaux. Enfin, le haut de gamme 335i est remplacé par une 340i conservant le célèbre 6 en ligne, mais avec 326 chevaux sous le capot.
Toutes ces mécaniques sont disponibles avec une boîte manuelle à 6 rapports (revue et intégrant une fonction « coup de gaz » lors du rétrogradage) ou une boîte automatique à 8 rapports. La transmission intégrale xDrive est également disponible en association avec quelques puissantes motorisations. Enfin, BMW annonce l'apparition d'une version 330e hybride rechargeable pour 2016 : le Bavarois annonce 252 chevaux et une consommation de 2,1 l/100 km, soit 49 g CO2/km.
L’évolution que l’on attendait ?
En conduite (très) dynamique, la Série 3 actuelle endigue difficilement les mouvements de caisse, suspensions trop souples obligent. BMW semble avoir écouté les critiques et revoit les liaisons au sol pour plus de fermeté.