Voyons plus en détail les modifications dont bénéficie la X1, baptisée pompeusement "nouvelle X1" par BMW. Il faudra un œil averti pour déceler les différences esthétiques entre les deux générations. Les boucliers arborent une nouvelle structure (lisez quelques plis placés différemment!) et une surface peinte plus importante. Les optiques redessinées reçoivent une bande LED, avec les anneaux lumineux LED pour l'éclairage diurne, en association avec l'option Xénon. On remarque aussi un nouveau pourtour pour les antibrouillards. Les éléments insérés dans le bas des boucliers avant et arrière évoquant  les protections tout terrain s'élargissent, les optiques arrières évoluent aussi, avec les traits lumineux à LED déjà vus sur d'autres modèles de la marque.

En cherchant bien…

Latéralement, les rétroviseurs intègrent des répétiteurs de clignotants. Enfin apparaissent aussi au catalogue des jantes de 19". Apparu sur la série 1, exploité sur la nouvelle série 3, le principe des finitions ciblées est appliqué aussi sur la X1, avec le choix entre la xLine et la sportLine, chacune se distinguant par des éléments de style et des équipements en harmonie les uns avec les autres, une alternative à l'équipement de base, et qui se retrouve tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. L'intérieur évolue aussi, principalement au niveau de la console centrale, plus basse, et du choix de certains matériaux, comme du piano black ou des inserts de chrome, qui améliorent la qualité perçue. Ceci dit, si la perception est clairement "premium", la qualité au toucher reste en deçà des X3 ou X5.

Repousser les limites

Plus marquantes sans doute, les évolutions mécaniques, puisqu'apparaissent de nouvelles motorisations. Le ticket d'entrée diesel s'appelle dorénavant sDrive 16d. Ce bloc de 2.0 L délivre une puissance de 116ch et un couple de 260 Nm. Les sDrive 18d et xDrive 18d sont reconduits, ainsi que le sDrive 20d Efficient Dynamics, avec un très prometteur 163ch et 119gr/km de rejet de CO2, qui revendique une consommation normalisée de 4,5 l/100km. La 23d passe à la trappe, remplacée par la xDrive 25d, avec 218ch et 450Nm de couple, qui réussit l'exploit, avec 14ch de plus, à consommes 0,1litre de moins (5,9 litres) et à ne rejeter que 154 gr de CO2/km. Encore plus fort: ce 4x4 équipé de la boîte auto à huit rapports proposée en option avance une consommation normalisée de 5,5 l/100km, avec des rejets limités à 145gr/km de CO2.Tous les autres moteurs annoncent d'ailleurs des puissances et/ou des rejets en progrès, grâce à un travail soigné à tous les niveaux. Start & Stop, y compris avec les boîtes auto, récupération de l'énergie au freinage, mode EcoPro…

Encore meilleure

Nous découvrons à Munich la "nouvelle X1" dans sa spectaculaire teinte Valencia Orange, surprenante à priori, mais qui lui sied au final parfaitement, assorti à un intérieur "Oyster" lumineux. Honnêtement, nous ne voyons guère les différences entre l'ancien modèle et ce nouveau millésime, hormis sans doute la signature LED des nouvelles optiques, et le volant, plus raffiné dans son dessin. Pour le reste, nous naviguons en territoire connu, et le conducteur habitué à une BMW, quel que soit le modèle, se retrouve immédiatement en territoire connu, avec une ergonomie et des équipements similaires. Et c'est sans doute ce qui  rendra les contraintes d'un "downsizing" éventuel moins pesantes. Pourquoi pleurer une série 7 ou une X3 quand on peut choisir une Série 3 ou une X1 aussi généreusement nanties? Cette "petite" X1 offre des prestations de premier ordre et un choix d'équipements pléthorique; elle ne fera pas pâle figure face à ses aînées. Les prestations de ses moteurs et de sa boîte auto forcent l'admiration. Il faudrait être sot de vouloir économiser les 2.190€ réclamés pour bénéficier de cette boîte automatique d'un agrément et d'une efficacité incomparables! La X1 jouit par ailleurs d'un excellent châssis et d'un comportement sans faille, qui ne se paiera que par un confort peu enclin à accepter les mauvais revêtements.