En scène depuis 2005, la petite Aygo ne comptait que neuf concurrentes à l’époque… Aujourd’hui, elles sont une vingtaine ! De quoi faire pression sur les ingénieurs… Car avec une brillante Hyundai i10, un trio VW up!/Skoda Citigo/Seat Mii bombardé par l’empire VW et une étonnante Renault Twingo en approche, il fallait réagir prestement !

Unique en son genre

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette puce ne ressemble pas à grand-chose de connu ! Cette calandre en « X » ajoute une touche d’espièglerie à un cocktail général assez sportif, comprenant notamment les roues rejetées aux quatre coins et un double bossage de toit. Assez sympa, d’autant que ce design atypique est concentré sur 3,46 mètres de long !

Vraiment unique ?

On vous l’a sans doute assez souvent martelé, mais rappelons que cette Toyota Aygo partage de très nombreux éléments avec les Citroën C1 et Peugeot 108. A vrai dire, ce qui les différencie, c’est le style et les niveaux de finition. Pour le reste, c’est chou vert et vert chou… Ah si, une différence notable tout de même : la Toyota n’est disponible qu’avec un seul moteur (1.0 – 69 chevaux), alors que les Françaises proposent également un tricylindre 1,2 l.

Spitante !

L’habitacle est tout aussi funky que l’extérieur : les rappels de couleur sont nombreux et certains éléments de la planche de bord sont même interchangeables. Coloré, amusant et assez technologique aussi, avec cet écran multimédia 7 pouces des versions haut de gamme sur lequel nous reviendrons.

En revanche, l’habitabilité arrière pâtit des sièges avant imposants et d’une garde au toit limitée. Quant au coffre, si son volume progresse pour grimper à 168 litres, il reste toujours handicapé par un seuil franchement élevé.

Côté technique

Ce chapitre sera rapidement balayé, car comme expliqué précédemment, Toyota ne propose qu’un seul et unique moteur : le 1.0 l de 69 chevaux, associé à une boîte manuelle ou robotisée à 5 rapports. Un petit moteur plein d’entrain qui a subi de profondes refontes pour faire dégringoler ses valeurs de consommation et d’émissions de CO2, respectivement annoncées à 3,8 l/100 km et 88 g CO2/km avec le Start & Stop.

Mirror Link ou Error link ?

En option donc, ou de série sur les finitions les plus élevées, Toyota propose un système multimédia particulièrement intelligent… Sur le papier ! En effet, ce dernier relaye les applications de votre smartphone et vous permet un accès aisé et simplifié à celui-ci via le vaste écran de 7 pouces. Super !

Sauf que… Tout comme sur les françaises C1 et 108 affligées du même système, il mériterait une sérieuse mise au point ! En effet, il vous est par exemple, impossible d’écouter la radio si la navigation vous guide ! Heureusement, exclusivité Toyota, on vous propose en option un GPS d’appoint installé séparément, simplifié, certes, mais fiable et… permettant de combiner la navigation avec ce que vous voulez !

Si drôle !

Sur la route, oubliez la précédente Aygo. Celle-ci révèle un tempérament facile, agile et très plaisant ! Même avec 69 chevaux, l’Aygo se profile comme une voiture dynamique : ses trains roulants font des merveilles, sa direction est précise et son moteur affiche de belles ressources. Ce trois cylindres grimpe dans les tours avec appétit dans une sonorité typique de tricylindre enragé !

Côté boîte, la manuelle est exempte de tout reproche, si ce n’est qu’elle tire un peu long (pensez à rétrograder pour dépasser !) et la robotisée profite des derniers progrès pour se révéler plus fréquentable… N’espérez toutefois pas le confort d’une vraie boîte auto, car c’est toujours lent et la gestion manque de finesse. En revanche, le pont plus court de celle-ci dévoile un caractère urbain plus enjoué avec des reprises plus pétillantes. A vous de voir…

Confort…

Evidemment, ce genre de voiture n’est pas exactement destiné aux voyages au long cours. Et si Toyota a peaufiné l’insonorisation, l’entrain du moteur est largement communiqué dans l’habitacle lorsque le conducteur a le pied un peu lourd. Pas dérangeant pour ceux qui apprécient les éructations rauques ! Côté amortissement, rien à redire, c’est suffisamment confortable.

Budget

Le prix d’attaque ne nous est pas encore connu, mais Toyota a déjà communiqué le tarif de la version qui fera le gros des ventes, le milieu de gamme X-play : 11.500 €. Rajoutez 310 euros pour la version 5 portes et encore 830 € pour la boîte robotisée. Parmi les équipements, l’air conditionné est optionnel sur ce modèle et de série sur le haut de gamme X-Wave qui propose également l’immense toit souple en toile. Dommage que ce dernier ne soit accessible que sur cette version. Deux séries spéciales (X-cite et X-clusiv) terminent ce tableau.