Wim Bervoets

26 SEP 2018

Febiac : Les émissions d'oxydes d'azote du trafic automobile divisées par deux d'ici 2025

Selon les dernières mesures, 44.329 tonnes de NOx sont générées par le trafic automobile dans notre pays. Cela représente 23 % des émissions totales de NOx. D'ici 2025, ces émissions seront ramenées à environ 20.000 tonnes, soit moins de la moitié. C'est ce qu’annonce la fédération automobile Febiac. Selon la Fédération, avec les bons choix politiques, ce déclin peut être encore plus important.

"Les grandes améliorations technologiques apportées à toutes les automobiles, dont les voitures diesel, le potentiel de véhicules à faibles émissions ainsi que l'émergence des deux-roues, de la mobilité partagée et d'autres alternatives, contribuent à l'obtention d'une meilleure qualité de l'air", déclare Luc Bontemps, directeur général de Febiac.

Choix politiques

Selon la Febiac, la baisse pourrait être encore plus importante d'ici 2025. Les politiques peuvent, par exemple, opter pour une plus grande écologisation de la taxation des voitures, en particulier à Bruxelles et en Wallonie, pour un avantage fiscal permanent pour les utilisateurs de véhicules à faibles émissions, pour une prime à la casse intéressante pour les vieux véhicules diesel et pour une taxe kilométrique intelligente. Cela permet aux gens de mieux réfléchir, selon la Fédération Automobile.

La Febiac voit également des opportunités d'investissement dans de meilleures connexions entre les voitures, les motos, les vélos et les transports publics, pour une circulation fluide et donc plus propre. La Febiac insiste aussi sur d’autres domaines comme, par exemple, une meilleure synchronisation des feux de signalisation et l'utilisation des données de mobilité, une expansion rapide d'un réseau de bornes de recharge pour voitures électriques, et des systèmes efficaces d'autopartage avec des véhicules de la dernière génération.

Élaboration de propositions

La Febiac souhaite travailler avec les différents organismes pour développer ces propositions en termes concrets. "Si nous voulons améliorer la qualité de l'air, la lutte contre les émissions de NOx est une priorité absolue", déclare M. Bontemps.

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