"Les grandes améliorations technologiques apportées à toutes les automobiles, dont les voitures diesel, le potentiel de véhicules à faibles émissions ainsi que l'émergence des deux-roues, de la mobilité partagée et d'autres alternatives, contribuent à l'obtention d'une meilleure qualité de l'air", déclare Luc Bontemps, directeur général de Febiac.
Choix politiques
Selon la Febiac, la baisse pourrait être encore plus importante d'ici 2025. Les politiques peuvent, par exemple, opter pour une plus grande écologisation de la taxation des voitures, en particulier à Bruxelles et en Wallonie, pour un avantage fiscal permanent pour les utilisateurs de véhicules à faibles émissions, pour une prime à la casse intéressante pour les vieux véhicules diesel et pour une taxe kilométrique intelligente. Cela permet aux gens de mieux réfléchir, selon la Fédération Automobile.
La Febiac voit également des opportunités d'investissement dans de meilleures connexions entre les voitures, les motos, les vélos et les transports publics, pour une circulation fluide et donc plus propre. La Febiac insiste aussi sur d’autres domaines comme, par exemple, une meilleure synchronisation des feux de signalisation et l'utilisation des données de mobilité, une expansion rapide d'un réseau de bornes de recharge pour voitures électriques, et des systèmes efficaces d'autopartage avec des véhicules de la dernière génération.
Élaboration de propositions
La Febiac souhaite travailler avec les différents organismes pour développer ces propositions en termes concrets. "Si nous voulons améliorer la qualité de l'air, la lutte contre les émissions de NOx est une priorité absolue", déclare M. Bontemps.