S-MAX
Le design « kinetic », si cher à Ford et qui donne des airs sportifs et anguleux aux voitures, a encore frappé ! Ainsi, le S-MAX affiche un visage menaçant, rehaussé par deux rampes LED qui accentuent sa sportivité. Les feux arrière sont également remaniés, avec une « signature lumineuse » plus évidente et un style toujours plus dynamique. Quelques chromes viennent rehausser le style et donnent une allure plus distinctive…
Galaxy
Le segment des gros monovolumes est en chute libre. D’ailleurs aucune nouveauté n’est à noter sur ce marché… C’est dire la confiance des constructeurs ! Pourtant, au milieu de cette dégringolade, le Galaxy rassure avec des ventes qui le positionnent en tête de son segment en Europe. Une bonne raison pour continuer à investir dessus ! Pourtant, extérieurement, mieux vaut avoir l’œil pour noter les différences, comme la calandre rehaussée de chromes ou le bouclier avant remodelé.
De nouvelles technologies
De nouveaux équipements font leur apparition sur les S-Max et Galaxy, comme la caméra de recul, le BLIS (système de détection de véhicule se trouvant dans l’angle mort du rétroviseur), la sécurité enfant électrique, le limiteur de vitesse. Voilà pour les équipements sécuritaires. Quant à ceux qui agrément le quotidien d’un confort rehaussé, on compte une sono Premium, un éclairage intérieur sur base de LED (S-Max), l’éclairage de coffre, les rails de toit sur la Galaxy, la console de toit sur le S-Max et un toit panoramique (en plusieurs parties).
Sous le capot !
Les moteurs essence à 4 cylindres restent inchangés. Mais les mélomanes verseront sans doute une larme : le 5 cylindres et ses 220 chevaux aux hennissements rauques disparaît du catalogue… Les ingénieurs ont reconnu que rendre ce dernier conforme aux normes d’émissions aurait été un improbable casse-tête ! Il se voit donc remplacé par une toute nouvelle unité, appelée Ecoboost, à 4 cylindres suralimentés et cubant 2 litres. Sa puissance est annoncée à 203 chevaux à 6.000 tr/min et son couple à 300 Nm entre 1.750 et 4.500 tr/min. Avec un tel coffre à bas régimes, on pourrait facilement croire qu’il carbure au mazout ! Et avec une consommation moyenne de 8,1 l/100 km, il affiche une sobriété incomparablement supérieure au « 5 pattes » !
Des diesels, parlons-en ! La gamme est remaniée et le 1.8 TDCi de la S-Max disparaît. A la place, on trouve le 2.0 TDCi décliné en trois variantes de puissance : 115, 140 (136 en Belgique) et 163 chevaux. Pour plus de muscle, le 2.2 TDCI est toujours disponible, avec ses 175 chevaux !
Le nouveau moteur essence Ecoboost s’équipe exclusivement d’une boîte auto à double embrayage « Powershift ». Une boîte également disponible sur les 2.0 TDCI 136 et 163 chevaux.
Sur la route
Les petites routes sinueuses d’Andalousie peuvent paraître déplacées pour des engins à vocation aussi familiale que les S-Max et Galaxy… Pourtant, croyez-moi, elles ne font que mettre en valeur leurs superbes aptitudes dynamiques ! Le S-Max surtout, qui virevolte d’un virage à l’autre avec conviction et précision ! Forcément, vu le gabarit, le Galaxy a un touché de route plus souple, mais reste diablement efficace en limitant les mouvements de caisse ! Le confort est donc optimum, en dépit de ces qualités dynamiques de premier ordre !
Le nouveau moteur Ecoboost paraît vigoureux et souple, mais reste avare sur le strict plan des sensations. Silencieux et efficace, il fait son boulot sans esbroufe. En revanche, la boîte Powershift à double embrayage est plutôt décevante et réagit comme une vieille boîte auto. Nettement moins convaincante que la DSG de VW, elle affiche, de plus, une certaine lenteur en mode manuel. Au moins ce dernier a-t-il la bonne idée de se manipuler dans le bon sens, comprenez qu’il faut pousser le levier pour grimper dans les vitesses.
L’habitabilité est étonnante aux 7 places dans le Galaxy, forcément plus limitée dans le S-Max, surtout au niveau de la troisième rangée, sans qu’elles n’en deviennent inutilisables. On aime la fonctionnalité de ces deux modèles, surtout celle du Galaxy, qui permet de rabattre les deuxième et troisième rangées dans le plancher.