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1. 6 vainqueurs possibles !

Il faut bien admettre que nous n’avons pas vu beaucoup d’action sur la piste. En effet, la course s'est déroulée sur le sec, sans accident, ni voiture de sécurité. Comprenez que la bataille s'est donc principalement déroulée dans les stands ! Vu la forte usure des pneus, la stratégie fut plus importante que jamais et il était difficile de dégager un favori parmi les prétendants à la victoire : Hamilton, Leclerc, Piastri, Russell, Verstappen ou peut-être Sainz ? Finalement, c'est Russell qui a remporté la course, créant la surprise, alors qu'il ne s'était qualifié qu'en septième position ! Sa stratégie à un seul arrêt s’est donc révélée payante.

2. Russell disqualifié

La fête a été de courte durée pour le pilote britannique, car après la course, il fut finalement disqualifié, la faute à une voiture à peine trop légère… La FIA est intransigeante en la matière ! C’est donc à Lewis Hamilton, considéré comme le favori pendant la majeure partie de la course, que revient la victoire ! Le podium est complété par Piastri à la deuxième place et Leclerc sur la dernière marche. Un résultat compliqué à avaler pour Mercedes, l’écurie ayant clairement retrouvé sa vitesse.

3. La domination de Verstappen, c’est fini !

Le week-end de Max Verstappen n’a pas démarré sous les meilleurs auspices, le champion en titre ayant écopé d'une pénalité de 10 places sur la grille de départ pour avoir usé un moteur de trop cette année. Bien qu'il ait dominé les séances de qualification sur piste humide, Verstappen n'a pu remonter aussi facilement que les années précédentes : parti de la 11ème place, il a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position, soit quatrième après la disqualification de Russell. Son coéquipier Pérez est, quant à lui, parti deuxième, mais il n'a pu conserver sa position, terminant finalement trois places derrière Verstappen. Si le Mexicain a déclaré « je n’ai pas oublié comment piloter » après les qualifications, il se pourrait que son équipe voie les choses différemment…

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4. Sauber a désespérément besoin de changement

Kick Sauber, qui deviendra l'équipe d'usine d'Audi en 2026, attend probablement avec impatience l'argent frais du constructeur allemand. En effet, c'est la seule équipe qui n'a toujours pas marqué le moindre point après 14 courses ! Aujourd'hui encore, Zhou Guanyu a dû abandonner en raison d'un problème hydraulique. Mais il y a aussi du nouveau sur le plan managérial : Andreas Seidl (ex-BMW F1 et ex-McLaren), actuellement à la tête de Sauber, sera remplacé par Mattia Binotto, l’ex-patron de l'écurie Ferrari (2019-2022). Les tifosi pourraient se demander s’il s’agit vraiment d’une bonne nouvelle…

5. Chaises musicales chez Alpine et Haas

Sauber n'est d'ailleurs pas la seule équipe à connaître des changements de personnel : Alpine, qui a perdu presque tous ses cadres supérieurs au cours des 18 derniers mois, doit une fois de plus trouver un nouveau patron ! En effet, Bruno Famin quitte la F1 après seulement un an et se concentrera sur les autres activités du groupe dans le domaine du sport automobile. Pour Alpine, les bouleversements se succèdent donc, après que Flavio Briatore ait été nommé conseiller et que l’écurie ait décidé de ne plus construire son propre moteur de F1. Esteban Ocon, qui a appris en début d'année que son contrat ne sera pas renouvelé au sein de l'écurie française, a trouvé un nouveau baquet chez Haas, où il courra aux côtés de la jeune recrue Ollie Bearman.