1. Leclerc gagne enfin à Monaco !
La dernière victoire d’un Monégasque au Grand Prix de Monaco remontait à… 1931 ! Pour Charles Leclerc (Ferrari), ce n’était pourtant pas faute d'avoir essayé ! S’il a à son palmarès deux pole positions sur le rocher, des problèmes techniques, une certaine malchance stratégique (et quelques accidents) l’avaient privé de cette victoire tant attendue dans sa ville natale. Cette fois, ce fut la bonne ! On n'avait pas vu Leclerc aussi ému depuis ses premières victoires en 2019 !
2. Drapeau rouge = fin du suspens
Le début de course fut particulièrement chaotique ! Magnussen (Haas) a tapé Pérez (Red Bull) dans la ligne droite vers le casino, ce qui a détruit la Red Bull et a également mis la Haas de Hülkenberg hors course. Le drapeau rouge était inévitable, permettant à tout le monde de changer de pneus dans les stands. Une bonne nouvelle pour Sainz (Ferrari), qui s'est retrouvé avec un pneu à plat après un léger accro avec Piastri (McLaren). Suite à ce changement de pneus, le gros du peloton a poursuivi la course à un rythme de sénateur pour préserver l’unique train de pneus. Et comme les F1 font aujourd'hui 5,6 mètres de long et 2 mètres de large (oui, elles sont plus grandes qu'une Mercedes-Maybach Classe S !), il n'y a pratiquement pas eu de dépassements pendant la course...
3. La tension monte chez Alpine
On savait depuis longtemps que les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly n'étaient pas les meilleurs amis du monde, leur rivalité étant même antérieure à leurs débuts en F1. Depuis 2023, ils sont pourtant coéquipiers chez Alpine et jusqu’à ce Grand-Prix, les choses se sont passées de manière assez professionnelle. Hélas, cette année, on note une certaine dégradation de l'ambiance : Pierre Gasly, en particulier, fait régulièrement savoir à la radio qu'il se sent lésé. À Monaco, il y a eu un nouveau clash entre les deux pilotes lorsqu’Ocon a tenté une manœuvre optimiste avant le tunnel, ce qui s'est traduit par un gros choc et une suspension cassée. Un incident qui lui aurait valu d'être sévèrement réprimandé par le patron de l'écurie, Bruno Famin, qui avait déjà menacé de remettre en question l'avenir d'Ocon au sein d’Alpine. Notez que nous ne sommes pas sûrs que cette menace ait de grands effets, car Ocon et Gasly se disputent tous deux le deuxième baquet chez Mercedes !
4. Magnussen n'a plus le droit à l'erreur
S’il y a bien un pilote de F1 dont l’avenir n’est pas assuré, c’est Kevin Magnussen chez Haas ! L'écurie n'a pas encore choisi le pilote qui prendra place aux côtés du nouveau venu, Ollie Bearman, et l'action kamikaze de Magnussen à Monaco ne va sans doute pas faire pencher la balance de son côté. De par ses nombreux points de pénalité accumulés (et notamment à Miami), le Danois a même failli être banni pour une course mais les commissaires l'ont cette fois acquitté. Son agressivité au volant peut parfois se montrer payante, mais cette fois-ci, elle n'a servi à rien.
5. Le championnat des constructeurs redevient passionnant !
L'accident de Pérez et la sixième place assez décevante de Verstappen (le Hollandais était coincé entre les deux Mercedes après avoir commis une erreur lors des qualifications), signifient que Ferrari et McLaren ont toutes deux battu Red Bull ce week-end. Si cette dernière reste toujours en tête du classement avec 276 points, Ferrari la suit désormais de près avec 252 points. McLaren n'est toujours qu'à 184 points, mais les améliorations continues portées aux voitures britanniques devraient permettre à Norris et Piastri de se battre pour des podiums, voire des victoires. Oui, le championnat devient vraiment passionnant !